Aaron Keynes, une personne qu'on remarque.

         
             
       

         
             
       

Je vais vous raconter un passage marquant dans la vie d'Aaron. Il n'était pas bien âgé mais ce n'était pas pour autant que ce jeune garçon était un bambin. On peut le situer au niveau du collège, vers le début d'année donc sixième ou peut-être en début primaire? Aaron ne s'en souvient plus tellement. Ce n'était pas la date qui l'importait le plus, c'est cette rencontre. Me diriez-vous que ce n'était qu'une simple rencontre banale et rien de plus extraordinaire. Mais pour Aaron et cette demoiselle, ce n'était pas qu'une simple rencontre, ils s'apprécient vraiment, bien que tous les opposent. Mais ce n'est pas important pour eux. Tant qu'ils s'amusent entre amis d'enfance, c'est ce qu'il les intéresse.

Nous sommes au sud de l'Angleterre, dans un peu coin perdu nommé Rye. Aaron se rendait comme tous les jours à son établissement scolaire. Il commençait à marcher seul puis se fit rapidement aborder par d'autres élèves de sa classe ou tout simplement de son établissement. On le remarquer déjà au loin. Aaron avait souvent un parapluie, pour se protéger de la pluie ou du soleil, suivant le temps actuel des choses. Les autres personnes discutaient avec lui comme s'ils se connaissaient depuis les lustres, mais ne leur avaient-ils pas dit que ça ne faisait que quelques semaines qu'ils se «parlaient»? Peut-être un oublie de la part d'Aaron mais cela ne l'inquiète pas. Les aide ces personnes qui veulent seulement un peu de discussion avant d'entamer une journée de cours. Ils parlent et parlent encore, parle d'Aaron Keynes à d'autres personnes qui viennent le rencontrer et parlent avec lui.. C'est un cercle sans fin. Mais Aaron est d'accord avec ce mouvement, cela ne le dérange pas et continue de sourire. Comme un imbécile selon les autres. Dommage que ces jeunes gens ne voient pas ses notes.

Je reprends, comme à son habitude, entouré de deux personnes avec qui il discutait relativement bien. L'albinos arriva à destination, son établissement scolaire, là où tous les élèves se retrouvaient pour s'amuser avant de subir une sorte de lavage de cerveau sans queue ni tête sur l'éducation nationale. Mais avant d'arriver de suite en classe, une jeune fille attira son attention. Elle se faisait mal menée par d'autres élèves. Ces élèves finirent par se désintéressaient d'elle et partir en cours. La jeune fille ne semblait pas très heureuse après que ses persécuteurs soient partis. Au loin, on pouvait tout de même distinguer ses yeux brillaient, et elle passa sa manche près de son nez et de ses prunelles. Elle semblait allait mal. Aaron resta planter, comme si de la colle était présente sous ses pieds. Il n'arrivait plus à avancer. Personne n'allait la voir, elle restait seule, dans son coin, un stylo à la main. Elle aimait écrire? Des chansons? Des poèmes? Aaron Keynes était intrigué par cette jeune demoiselle que tout lui opposer. Pourquoi était-elle aussi seule? Pourquoi n'avait-elle pas d'ami? Comment s'appelait-elle? Trop de questions pour ce petit Aaron, il finit par décoller cette colle et partit rejoindre la jeune fille. Au premier abord, elle semblait bien surprise par la venue d'Aaron. Elle devait ne pas avoir l'habitude que quelqu'un arrive vers elle sans lui vouloir du mal. L'habitude de l'albinos refit surface, il finit par lui sourire, un parapluie sous lui, le protégeant du soleil.

« Tu ne veux pas devenir mon ami? Je m'appelle Aaron Keynes.»lui dit-il simplement.

C'est de là que venait cette rencontre, depuis il ne se quittait quasiment plus. Bon, ce n'était pas pour autant que cette demoiselle, qui se nommait Noah Everdeen, avait trouvé beaucoup d'amis. En effet, Aaron Keynes était le seul avec qui elle restait. Ce qui, bizarrement, rendait le jeune homme heureux. Aaron et Noah étaient inséparables, toujours ensemble l'un avec l'autre. Aaron restait tout de même avec les autres, mais préférait la compagnie de Noah. En même temps, Noah continuait de se faire mal menée, mais beaucoup moins. L'influence d'Aaron fit presque taire les persécutions. Le reste, il s'interposait entre l'assaillant et son ami. Au risque de se prendre quelques coups dans la figure. L'albinos souriait toujours plus à Noah qu'aux autres mais qu'importe. Leurs vies paisibles allaient bientôt se terminer. Noah lui apprit une nouvelle la concernant. Cela arriva quand Aaron allait avoir dix-sept, Noah était plus jeune d'une année. Il fallut quelque temps à Aaron Keynes pour se décider mais il ne voulait pas l'abandonner. Sinon ses persécutions allaient continuer de plus belle et il ne pourra pas la protéger. Il ne pourrait plus voir son sourire, son rire, ses humeurs, son visage... Il était venu la chercher chez elle, pour la dernière fois. Il s'arrêta devant sa porte, lui bloquant le passage. Noah lui demanda de se bouger un peu, sinon ils finiraient en retard. Aaron ne bougea pas, mais lui sourit tendrement. Il ouvrit la bouche, laissant parler sa voix.

« Tes parents veulent t'emmener en pensionnat parce qu'il trouve que ça va te «soigner»? Plus particulièrement au Lycée Lumen ? D'accord, je viens avec toi. » Un clin d'oeil accompagnant ses paroles.

Voilà comment Aaron Keynes arriva au Lycée Lumen et qu'il rencontra Noah Everdeen.