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 [Abandonné][Centre commercial]Une nuit de folie [PV Yamiko]

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MessageSujet: [Abandonné][Centre commercial]Une nuit de folie [PV Yamiko]   [Abandonné][Centre commercial]Une nuit de folie [PV Yamiko] EmptyDim 5 Oct - 15:12

Après avoir marché pendant un long moment, je vis mon objectif, je me mis à sourire de plus belle, mon regard se posa sur Yamiko puis sur le centre commercial, j'avais des frissons de partout en pensant à tout ce qu'on allait pouvoir faire ici, on risquait de bien s'amuser.
Tout cela me rappelait lorsqu'on s'amusait dans les rues de Chiba, notre inconscience légendaire nous poussant à faire toutes les conneries du plus beau genre, et toujours pour finir dans les bras l'un de l'autre, le danger était notre façon de vivre et l'adrénaline le sang qui coulait dans nos veines.

Je lui fit signe de se baisser et d'être discrète pour passer devant le centre commercial, ainsi nous nous retrouvions accroupis, nous faufilant dans les buissons.
J'étais déjà venu ici et je savais comment entrer par effraction, le refaire me rappelait une certaine soirée ou j'étais venu voler quelque petit truc lorsqu'il me manquer de l'argent.
J'indiquais à Yamiko le chemin que nous devions prendre, puis m'y précipitais faisant bien attention au faite qu'elle me suive bien.
Après un rapide passage sur le parking nous faisions face à une porte de service, normalement réservée au personnel.. Mais pas pour ce soir.

La porte était chaînée de l'autre côté, je pris un légère élan avant d'envoyer un coup de pied dans cette dernière, elle fut forcée de se plier à mes exigences et de s'entrouvrir dans un lourd bruit métallique, j'attendis un court instant pour voir si personne n'avait été alerté par le bruit, puis fit passer la pince dans l'ouverture pour sectionner la chaîne, j'ouvris la porte en grand, une fois ma besogne accomplie, il ne nous restait plus qu'à nous faufiler à l'intérieur, je pris la main de Yamiko dans la mienne et la tira un l'intérieur.

Je refermai la porte discrètement et dit à la rousse de m'attendre ici, toujours accroupi je partit voir si le gardien était dans les parages, je voulais passer une bonne soirée donc si on pouvait éviter de faire couler du sang cela m'arrangerait pas mal.
Personne en vue, je retournais voir Yamiko, un grand sourire aux lèvres:

-" Voila mon coeur .. on a tout le centre commercial rien que pour nous, pour le restant de la nuit, on peut aller ou on veut quand on veut, faudra juste faire gaffe au gardien qui patrouille, mais il finira par s'endormir tôt ou tard .. Donc on peut aller se chercher de quoi boire, un truc à manger si tu en a envie, et on va se caler quelque part à ton aise mon amour .. à toi de décider ce que tu veut faire"

Je la regardai dans les yeux, mon regard pétillait encore plus que tantôt, j'étais aux anges, passer une soirée avec Yamiko, depuis mon départ je rêvais de l'avoir à mes côtés.
Même si j'avais peur pour sa vie, même si j'avais peur qu'elle puisse être suivit, tout cela n'avait plus d'importance elle était là, on ne reviendrait pas en arrière, bien que tout cela m'inquiétais à partir d'aujourd'hui nous combattrions ensemble, main dans la main, seule la mort saurait me séparer d'elle.

Je m'assis à côté d'elle, rien ne pressait on avait toute la nuit devant nous, je caressais ses cuisses qui était totalement découverte.
Il est vrai que depuis le début de la soirée je ne m'étais pas attardée sur la tenue qu'elle portait, et elle était vraiment provocante, je n'avais jamais vu Yamiko dans un accoutrement pareil, était-ce mon départ qui l'avait rendu comme ça ? Je ne pourrais jamais me le pardonner, d'avoir rendu la vie de celle que j'aime si difficile, je l'embrassai amoureusement avec toute ces accusations en tête, puis approfondi le baiser la collant contre moi.

Ma langue passa dans sa bouche pour un baiser langoureux, la chaleur de sa langue contre la mienne. Depuis que je l'avais revu je n'avais de cesse de l'embrasser, de la toucher, je n'arrivais pas à m'y faire, j'avais ressenti un tel manque, que pouvoir reprendre tout cela me paraissait irréaliste.
Pour une fois dans ma vie le bonheur me revenait et j'avais la certitude qu'il ne me quitterait pas, pas comme mon père, pas comme Mookyul, Yamiko, c'était différent, elle était différente de tout les personnes que j'avais pu rencontrer jusque là, elle était ma femme.

Je t'aime, plus que tout, rien ne me fera changer d'avis, et rien ne m'y empêchera, quoi qu'il arrive je t'aime, quoique tu fasse je t'aime.


Dernière édition par Huro Oshizaka le Jeu 9 Oct - 19:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Abandonné][Centre commercial]Une nuit de folie [PV Yamiko]   [Abandonné][Centre commercial]Une nuit de folie [PV Yamiko] EmptyDim 5 Oct - 19:59



Une nuit de folie


Je comptais sur Huro pour avoir une bonne idée concernant l'endroit où nous allions, car il connaissait certainement bien mieux la ville que moi. A vrai dire, à part le lycée, les bars et la boîte, je ne connaissais pas grand-chose, il fallait l'avouer. Mais, avec lui à mes côtés, les choses allaient changer, aucun doute là-dessus. J'en eu d'ailleurs bien vite la preuve, lorsque nous nous arrêtâmes devant le... centre commercial ? Il n'était pas sérieux, si ? Un coup d’œil vers lui et son grand sourire me confirma qu'il l'était. Les choses promettaient de devenir on ne peut plus intéressantes à partir de maintenant. Nous avions toujours vécu dans le risque, nous nous acharnions dans un étrange ballet avec le danger, le provoquant, l'attisant pour ensuite échapper à ses griffes à la suite d'une feinte subtile qui aurait pu mal tourner. Nous avions toujours étés ainsi, à vivre au jour le jour et à nous rire des périls que nous courrions. Comme ce soir, où nous allions à nouveau aller droit dans la gueule du loup, et où nous nous en tirerions de justesse, ce qui ne nous empêcherait pas de recommencer dés que l'occasion se présentera de nouveau.

Il me fit signe de me baisser, et je m'exécutais aussitôt. Ce n'était pas la première fois que j'entrais par effraction dans un établissement. Mais dans un centre commercial, si. Je frémis d'excitation à cette idée ; rien que Huro et moi, dans un établissement qui offrait toutes sortes d'activités possibles et inimaginables. Quoi de mieux pour fêter dignement nos retrouvailles ? Entre boissons, nourriture, vêtements, et on ne sait trop quoi, nous trouverions forcément des choses à faire. Et, pourquoi pas, en profiter pour faire tourner le gardien en bourrique, si jamais gardien il y avait, toutefois ?

Une porte de service nous faisait face, nous bloquant l'accès à notre petit Jardin d'Eden de la soirée, mais elle ne résista pas longtemps face à mon homme, qui en fit son affaire, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Apparemment, personne n'avait été alerté par le boucan qu'il avait provoqué, et tant mieux. Si nous pouvions passer une soirée tranquille sans avoir à nous battre, je n'allais pas non plus cracher dessus, loin de moi cette idée. Au contraire même, je saurais apprécier ce moment rien qu'à nous plus qu'aucun autre certainement. Après tout, nous avions six mois passés à récupérer, tous les deux. Six mois de vide et d'absence à combler. Du temps perdu à rattraper.

Une fois qu'il se fut assuré que tout était calme, il revint vers moi, tout sourire. J'en déduisis donc que la nuit s'annonçait plutôt bien, et mon sourire se joignit au sien alors qu'il me donnait un avant-goût du programme. Oui, un centre commercial entier rien qu'à nous deux l'espace de quelques heures, qui n'en avait jamais rêvé ? Gamine, c'est un Jouet Club que j'aurais voulu rien qu'à moi seule, mais aujourd'hui, n'importe quoi m'aurait contentée pourvu que ce soit avec Huro.

« Nous irons là où le vent nous portera ! Même si... dans un espace fermé... Je doute qu'il y ai beaucoup de vent... »

Je fis une petite moue, désespérée par moi-même en vérité. Enfin, par moi et mon espèce d'humour un peu étrange, ces phrases sans vraiment de sens que je sortais toujours sans réfléchir avant de les dire. J'étais vraiment un cas, et pourtant, il m'aimait quand même. Je me demandais parfois comment il faisait. Quoique, dans le sens contraire, si l'on remontait aux origines de notre relation, on pouvait aussi se demander comment est-ce que je m'étais arrangée pour être tombée amoureuse de ce beau blond aux yeux de givre. La réponse à cette question était une révélation qui n'appartenait qu'à moi -bien que je ne la connaisse pas vraiment en vérité.

Il s'assit près de moi, et je frémis en sentant ses doigts sur ma cuisse. Tous mes sens étaient aiguisés, excités au possible. N'oubliez pas, ça fait six mois... Je redécouvrais avec plus de plaisir chacun de ses gestes, chacun de ses baisers. C'était comme une drogue dont on m'aurait privée, mais dont je ne serais jamais sevrée. Jamais je n'aurais cessé de l'attendre, même après des années. Refaire ma vie ? Il s'agit là d'une chose dont j'aurais été incapable. J'aurais peut-être fini par sortir avec un autre homme, mais les sentiments n'auraient jamais été là. Aurais-je seulement été capable d'embrasser, ou, pire, de coucher avec un autre homme que lui ? Depuis que nous nous connaissions, la réponse avait toujours été clair dans mon esprit : non. Il était le seul qui en avait le droit, le seul qui en avait l'honneur. Le seul qui m'avait fait comprendre ces choses qui m'échappaient avant, telles que l'amour, la confiance ou la fidélité. Des notions qui m'avaient été inconnues jusqu'à ce qu'elles s'imposent à moi telle une évidence lorsque je l'avais rencontré. Alors, non, refaire ma vie après lui me paraissait inenvisageable.

Nos lèvres se joignirent, coupant court à mes réflexions intérieures, et je fermais les yeux pour le savourer. Il m'avait tant manqué, j'avais du mal à croire que ce que je vivais en ce moment était réel, j'avais peur que tout ne soit qu'un mirage. J'avais besoin de sentir sa peau sous mes doigts, caressant sa joue et sa nuque, ses bras, pour me persuader que tout était bien vrai, prolongeant ce baiser jusqu'à ne plus avoir de souffle.

Je le regardais alors, un immense sourire logé sur mes lèvres, et les yeux emplis d'un bonheur sans nom. Il était tout ce dont j'avais besoin pour être heureuse, il était tout ce qu'il me fallait dans ma vie, il me suffisait, et tout le reste pouvait s'écrouler que, tant qu'il était près de moi, j'en ressortirais toujours indemne. Nous nous étions trouvés par le plus grand des hasards, et nous avions découvert notre âme sœur l'un dans l'autre. Je savais que la force des sentiments qui m'habitaient était identique à la force des sentiments qu'il éprouvait à mon encontre. J'effleurais ses lèvres des miennes, prenant sa main dans la mienne pour entremêler nos doigts ensemble.

« Il doit y avoir une boutique de fringues ici, plusieurs même... Ça te dit qu'on aille y faire un tour ? J'aimerais être habillée un peu plus... décemment, si tu vois ce que je veux dire. »

J'étais un peu gênée qu'Huro me voit comme ça. Ce n'était pas tant le fait qu'il me voit en tenue courte qui me dérangeait -il faut dire que nous n'étions plus à ça près, lui et moi- mais le fait que je me sois affichée à l'extérieur dans une tenue pareille. Je me sentais... sale, comme ça. Alors qu'avant, ça ne me dérangeait aucunement, maintenant qu'il était là je me rendais compte d'à quel point j'avais laissé tomber tous mes principes lorsqu'il était parti, et je regrettais. Amèrement.

Je me relevais donc, sans attendre sa réponse, m'aventurant silencieusement dans les grandes allées du magasin, éclairées par la lumière de la lune qui passait par le plafond vitré. L'éclat de l'astre nocturne se reflétait sur mes cheveux et ma peau pâle, me donnant un aspect fantomatique qui me surpris lorsque je vis mon reflet dans la vitre qui séparait l'extérieur du magasin de l'intérieur. Je me glissais à dans la boutique, sortant mon téléphone portable de ma poche pour éclairer l'endroit avec. Je n'avais jamais été une mordue de shopping, et, en voyant des prix des vêtements, je comprenais maintenant pourquoi. Il y en avait pour tous les goûts, mais ce n'était pas pour tous les portes-monnaie, ah ça non.

Je regardais vaguement les fringues exposées, me demandant ce qui m'irait. Je pouvais toujours en rester à mon grand classique, short et sweat, mais un peu de changement pour fêter dignement nos retrouvailles ne pouvait pas faire de mal.

« Qu'est-ce qui m'irait, à ton avis ? » demandais-je à Huro qui m'avait suivie -et je n'avais pas besoin de me retourner pour le savoir.
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MessageSujet: Re: [Abandonné][Centre commercial]Une nuit de folie [PV Yamiko]   [Abandonné][Centre commercial]Une nuit de folie [PV Yamiko] EmptyDim 5 Oct - 22:10

Après avoir expliqué à Yamiko qu'elle pouvait allait ou elle voulait, quand elle voulait, que le centre commercial lui appartenait pour les heures qui suivaient. Et après notre doux baiser pour sceller le contrat de cette nuit, je la vis partir discrètement pour voir quelle serait sa première cible.
Je me mit à rire en la voyant faire, on aurait dit un enfant dans un magasin de jouet ne sachant pas par quoi commencer, ni par où aller. Finalement n'étions nous pas nous même enfant lorsque nous étions ensemble ? Chaque fois que l'on retrouve une chose qui nous rend euphorique une part de notre enfance resurgit et nous fait nous comporter parfois complètement différemment.

Yamiko se demandais si il y avais une boutique de fringues, ce qui paraissait logique dans un centre commercial, je la vis partir en direction d'un magasins du genre puis me levais pour la suivre. Je roulais des yeux en soupirant, un léger sourire plaquait contre mes lèvres, Elle n'était pourtant pas du genre à être dépensière, au contraire, avec la jeunesse qu'elle a passé elle préférait faire des économies, dans un sens je la comprenais qui voudrait revivre une période noire de sa vie ? Mais malgré tout elle restait une femme, et se faire belle était une envie qui ne lui échappais pas.
Et encore plus aujourd'hui, le jour de nos retrouvailles, puis je me regardais de haut en bas, ma tenue n'était pas vraiment des plus correct .. Peut être que moi aussi je pourrais faire un arrêt dans une boutique de vêtements pour homme, pour être à la hauteur de cette soirée.

Je fis irruption dans le magasin ou était entré Yamiko et la vit farfouiller dans les étalages, j'allumai la lampe de mon portable, à mon tour, pour y voir un peu plus claire, je me mis à rire lorsqu'elle me demanda ce qui pourrait lui aller, je pris un fauteuil qui se trouvait dans un coin et m'assit tout en la regardant, mon sourire malicieux et mes yeux pétillant ne voulait dire qu'une chose "surprend moi !".

-" Et bien .. tu a un magasin de vêtements pour toi toute seules .. je n'ais pas eu l'occasion de t'admirer depuis des lustres .. et tu me demande ce qui pourrais t'aller ?
Que pense tu de me faire un défilé mon cœur ? On pourrai en juger ensemble après ?"


Je lui sourit, de manière à la défier comme elle me l'avait fait dans la boite de nuit, serait elle capable de se montrer sous différentes coutures rien que pour le plaisir de mes yeux ?
Assis sur ma chaise la regardant farfouiller dans les étalages, ce simple moment, certes pas simple en fonction de la manière dont nous étions rentrer et vu l'heure qu'il était mais simple dans sa configuration, me rendait euphorique. Nous allions pouvoir retrouver un ensemble de "routine", une bonne routine.

On pourrait pourtant penser que deux énergumènes comme nous ne sont pas du genre à se poser dans un train train quotidien et pourtant pour certaines chose si, on le pouvait, mais seulement si cela ne nous concernait que nous deux. Nos moments passaient à nous câliner devant la télé, les douches que l'ont prenait ensemble, tout cela se répéter chaque jours, mais c'était des moments dont on ne pouvait se passer, ils étaient devenus indispensable, et au fond de moi je voulais les retrouver, coûte que coûte.

Malgré toute cette effervescence je restais encore en plein désarrois par rapport à la venue de Yamiko en France, ce qui paraissait fou, d'après ce qu'elle m'avait dit, c'est que rien n'avait été prémédité, seul le hasard, ou le destin ? Nous avait permis de nous retrouver.
Et c'est la qu'était toute la beauté de la chose, dans un sens chacun de nous voulait revoir l'autre et la vie nous a remis ensemble, je ne pouvais pas espérer un meilleur signe que celui là.

Malgré la vie que j'ai pu avoir, que j'ai et que je continuerai à avoir, j'espérais, au fond de moi, que mon père me regarde, qu'il contemple ce que j'étais en train d'accomplir avec cette belle petite rousse, qu'il se rende compte de l'amour que je lui éprouvais et qu'il soit fière de moi, fière de l'avoir choisit elle plutôt qu'une autre, bien que le mot choisir ne soit pas forcément le plus représentatif de notre histoire .. Disons qu'elle m'est .. tomber dessus, et je ne le regrettais pas le moins du monde.

Je sortit de mes rêveries pour reposer mon regard sur Yamiko, je ne la voyais plus, la panique me prit et je me levai de mon siège d'un bond, la peur de la voir partir m'avait envahi, après tout peut être qu'elle avait peur elle aussi, peur de mes réactions après ce que je lui avais fait et bien entendu peur de revivre la même chose, mon cœur battait la chamade, les larmes me montaient aux yeux, je ne pouvais y croire, ce n'était pas possible mais tout en moi avait peur que cela arrive.
Finalement je la vis un peu plus loin, toujours en train de farfouiller dans les étalages à la recherche d'une tenue qui lui plairait, je m'écroulait dans le fauteuil soulagé et avec un sentiment de bêtise me collant à la peau, je n'aurais jamais du penser ça, Yamiko n'était pas du genre à se défiler, pas comme je l'avais fait, maintenant qu'elle était là je n'avais pas d'inquiétude à me faire à ce sujet, plus rien ne nous séparerait.
Le sourire revint à mes lèvres puis je sortit de petite lampe torche de mes poches de jeans, tentant de les faire tenir comme pour éclairer une allée juste devant mon siège, ou elle pourrait défiler avec grâce.

Je regardais la boutique, il est vrai que je n'avais pas pris le temps de regarder à quoi elle ressemblais et que pendant mes précédentes excursion dans le centre commercial je ne m'intéressais pas à ce genre de magasins. Ils n'avaient aucun intérêts pour moi, et encore heureux d'ailleurs.
Le magasins était fait simplement deux caisses posées sur un comptoir à l'entrée, les allées pleine de fringues, quelques étalages pour placer les produits en soldes et des cabines d'essayages au fond placées dans une petite annexe, qui s'ouvrait sur la pièce principale du magasin, j'eu un fin sourire en regardant ces cabines d'essayages, à voir quel usages nous serions capables d'en avoir.
Mais pour l'instant, j'allais profiter du spectacle que m'offrirait Yamiko d'ici peu.

Qui suis je pour dire non si on me propose de me rincer l’œil sur la femme que j'aime, je suis humain après tout.


Dernière édition par Huro Oshizaka le Jeu 9 Oct - 19:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Abandonné][Centre commercial]Une nuit de folie [PV Yamiko]   [Abandonné][Centre commercial]Une nuit de folie [PV Yamiko] EmptyMar 7 Oct - 19:26



Une nuit de folie


Il m'avait lancé un défi. L'espace d'un instant, j'avais été on ne peut plus tentée de refuser, peu encline à l'idée de défiler alors que les vêtements étaient bien loin d'être mon soucis premier en temps normal -là, c'était uniquement que j'avais honte d'être fringuée à la façon d'une espèce de... péripapéticienne. Et puis, il faut dire, j'avais certainement tout sauf une démarche de mannequin, dont je n'avais ni la carrure, ni la grâce, ni quoique ce soit d'autre -mais au moins, je n'étais ni refaite ni retouchée. Mais, je me souvins que c'est moi qui l'avait défié, à la boîte de nuit, et qu'il l'avait fait, il avait dansé bien qu'il détestait ça. Que faire alors ? Il semblait évident que je n'avais pas le choix. Défiler, ou passer pour une lâche ? La fierté avant tout, mieux valait être ridicule que de refuser un défi lancé.

Je lâchai un sifflement mauvais qui fila entre mes dents, me détournant de lui sans rien répondre. Il avait de la chance que je l'aime, lui, sinon il en aurait prit cher pour son grade il y a bien longtemps. La seule occasion que j'aurais à la limite pu avoir remontait à notre rencontre assez chaotique. Peut-être qu'à ce moment là seulement, j'aurais pu lui faire quelque chose. Quoique, au souvenir de la façon dont il avait su se débarrasser de tous les autres, je songeais que je n'aurais certainement pas fait le poids. Quoiqu'il en soit, aujourd'hui, il avait beau être un enfoiré de première pour le coup, je l'aimais. Je l'aimais plus qu'il n'était possible d'aimer sur cette terre.

Un regard vers lui pour m'assurer qu'il ne m'avait pas fait faux bond -la paranoïa ne me quitterait pas avant longtemps- puis je replongeai mon nez dans les vêtements. Je ne savais absolument pas quoi prendre, n'ayant jamais vraiment été faire du shopping avant. Je tentais de me souvenir du genre de fringues que portait Sara, puisqu'elle me ressemblait pas mal, essayant de me calquer sur son modèle. On n'avait certainement jamais vu de fille plus mal à l'aise que moi face à des rangées entières de hauts, de jupes et de chaussures. J'avais déjà accompagné des "amies" de Chiba dans les magasins pendant les soldes, mais m'étais toujours tenue en retrait pendant que toutes ces harpies se battaient à six pour une seule pièce, rien que par désir de possession. La "course aux bonnes affaires", comme elles aimaient l'appeler, m'avait toujours blasée, car je n'y voyais aucun intérêt. A vrai dire, aujourd'hui, je regrettais presque ne pas avoir un peu plus suivi les autres à l'intérieur, pour ainsi avoir une idée plus précise des choses à mettre et à ne pas mettre, qu'est-ce qui allait à telle ou telle morphologie, ou toutes ces choses dont les filles normales ont le secret. Je lâchai un soupir, agacée.

Je finis tout de même par dénicher quelques petites choses qui, si mes souvenirs étaient bons, allaient parfaitement à ma sœur, et qui donc, en toute logique, devraient m'aller à moi. J'essayais de prendre des choses en suivant une logique incertaine : par exemple, ne pas prendre de décolleté plongeant, qui ne va qu'aux femmes avec une bonne poitrine (du C au minimum) ni de cols trop hauts qui étaient, à mes yeux, réservés aux femmes mariées avec une libido très très très limitée ; pas non plus de jupe trop courtes (à contrario de celle que je portais en cet instant) pour éviter l'effet prostituée, ni de talons trop hauts lorsqu'on est déjà grande (faisant moins d'un mètre soixante-quinze, je pourrais en porter mais...) et qu'on ne sait pas marcher avec (... voilà tout mon problème). Privilégier les talons d'environs cinq centimètres histoire d'élancer un peu la silhouette. Les couleurs sombres plutôt pour un effet glamour, tenue de travail ou tenue de soirée, et claires pour tous les jours. Tant de règles et d'autres encore que les filles dites normales connaissent sur le bout des doigts et pourraient vous répéter encore et encore sans jamais se lasser -à croire qu'elles aiment ça !

« Pitié, Dieu, sauve-moi. Je ne crois peut-être pas en toi, homme barbu allongé sur ton nuage en train de gober des grains de raisin vert, mais, je t'en supplie, aide-moi ! Sinon je serais obligée de faire appel à ton ennemi juré du sous-sol ! »

Je n'avais que murmuré ma demande, mais c'était déjà suffisant pour que je me sente totalement stupide. Que voulez-vous, nous les filles, lorsqu'on ne sait plus quoi dire ni quoi faire, on comble le vide par des idioties qui nous sauvent la mise ou des changements de sujet plus ou moins subtils -et parfois bien foireux. En bref, j'étais en terrain totalement inconnu et j'essayais vainement de me donner une certaine contenance par rapport à moi-même et à mon malaise.

Après en avoir bien bavé pendant un moment, j'ai en tout et pour tout trouvé trois tenues qui m'iraient, en théorie. J'aurais peut-être pu en trouver plus, mais je n'en avais pas vraiment l'envie, je n'étais pas dans mon élément et cela se sentait, se voyait. Et s'entendait, aussi, de part mes râlements réguliers envers... tout et n'importe quoi. Je me sentais on ne peut plus ridicule, et plus cette étape de la soirée passerait vite, mieux je me porterais.

Heureusement, la présence d'Huro rendait les choses bien plus supportables. J'arrivais d'ailleurs derrière lui pour, en me penchant, pouvoir lui déposer un baiser dans le cou avant de filer vers les cabines d'essayages. J'aurais tout aussi bien pu me changer dans un coin du magasin, ou devant lui, et nous aurions eu de quoi faire notre affaire dans les cabines -lorsque le désir accumulé pendant six mois remonte à la surface, on ne lutte pas contre les fantasmes- mais j'avais avant tout un défi à relever. Nous avions toute la soirée pour nous livrer à d'autres types... d'activités.

Une fois dans la cabine, que j'illuminais grâce à mon téléphone, je retirais non pas sans satisfaction cette tenue trop peu décente à mon goût, pour regarder parmi les trois que j'avais prise. J'avais tout intérêt à ne pas avoir fait de fautes de goût, même si je savais qu'Huro me trouverait toujours belle telle que j'étais, je gardais une part de cet instinct féminin qui ne veut pas avoir "l'air d'un sac" lorsqu'elle s'habille. Je m'habillai donc, et détachai mes cheveux qui tombèrent alors en cascade sur mes épaules et dans mon dos. Puis, prenant une profonde inspiration, je me tournais vers le miroir placé sur le mur du fond de la cabine. Je restais alors surprise du rendu, plutôt pas mal, de la tenue sur moi. Un simple débardeur noir, comme j'en avais très souvent portés, recouvert d'une veste à manches courtes bleue, dont j'avais remonté la fermeture jusqu'en dessous de ma poitrine, et une ceinture noire placée de travers sur mes hanches. Pour casser l'effet trop sombre, une jupe blanche, ni trop longue ni trop courte, qui laissait à peine voir mes jambes entre le bas de la jupe et le haut des chaussettes hautes, noires. Aux pieds, de simples bottes montantes style rock. Je ne m'étais jamais vu autrement qu'en garçon manqué, et la vue qui s'offrait à moi me laissait muette de stupeur.

« Oh... Jus-te-ciel. »

Ma voix tremblait presque. J'aurais certainement était ridicule à m'émouvoir autant rien que pour une tenue, mais, pour moi, c'était une grande nouvelle. Quelque chose de sobre sans l'être trop, assez féminin, adapté à ce qui me plaisait, ce que j'étais. J'effleurais mon reflet du bout des doigts, sans parvenir à m'en détacher. Comme si tout était faux. En face de moi, il n'y avait plus la Yamiko à l'air de gamine, habillée à l'arrache comme un garçon manqué. Il y avait une jeune femme dans la fleur de l'âge, féminine mais pas trop, attirante mais pas provocante, qui semblait entière et sûre d'elle. Chacune de mes courbes, pourtant légères, étaient sublimée, comme si cette tenue était faite pour moi, et mes cheveux décoiffés me donnaient un air légèrement rebelle, qui venait parfaire l'éclat sauvage qui n'avait jamais cessé de luire dans mes prunelles.

Je fermais les yeux, alors qu'un sourire venait flotter sur mes lèvres. Soudainement plus confiante, je sortis de la cabine, hésitant un instant quant à la démarche à adopter. Mais celle-ci me vint naturellement ; main sur la hanche, j'avançais dans la lumière du "projecteur de fortune", si je puis dire. Je n'essayais pas d'imiter les top model des défilés, je n'aurais rien réussi d'autre qu'à paraître ridicule, au contraire je préférais garder une démarche naturelle mais valorisante, quelque chose qui faisait que dans la rue on pourrait se retourner sur mon passage sans pour autant me siffler comme une vulgaire chienne. Au final, je n'étais peut-être pas si différente des autres filles que je voulais bien le croire.

Plutôt que de faire demi tour une fois arrivée face à Huro, je fis une petite moue puis vins m'installer sur ses genoux, entourant son cou de mes bras et lui volant un baiser, bref mais plein d'amour et de tendresse, avant de prendre une petite bouille de cocker.

« J'ai la flemme d'essayer les autres tenues... Je peux rester comme ça ? Elle te plaît au moins, ta femme ? » demandais-je innocemment, surveillant l'entrée du magasin de temps à autre derrière nous, au cas où.


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MessageSujet: Re: [Abandonné][Centre commercial]Une nuit de folie [PV Yamiko]   [Abandonné][Centre commercial]Une nuit de folie [PV Yamiko] EmptyJeu 9 Oct - 18:57

Je restais assis là, attendant que Yamiko se prépare et vienne me montrer ses nouvelles tenues, je l'avais toujours vu habillé avec des vêtements ample, elle n'aimait pas se montrer à cause du complexe qu'elle avait de ses formes, bien que déçu de n'avoir jamais pu la voir habillé de façon féminine, à part ce soir, bien que sa tenue laisse à désirer, je ne m'en plaignais jamais car même si elle avait toujours eu un style de garçon manqué, je savais ce qui se cachait en dessous, et ce n'était rien que pour moi.

Après quelques longues minutes à attendre, je la vis partir en direction des cabines d'essayages, elle ferma le long rideau qui lui permettait d'avoir un semblant d'intimité, et revint peu de temps après, prenant une démarche enjôleuse.
Quand je la vis arriver devant moi je ne pu m'empêcher d'être hébéter, elle avait troquer ses vieux pulls et ses shorts déchirer par un ensemble beaucoup plus glamour. Cette tenue lui allait à merveille, je n'en croyais pas mes yeux, elle avait relevé le défi mais en plus avait surmonter son complexe, sa poitrine était mise en évidence sans que cela soit choquant et elle n'avait aucune honte à avoir à ce sujet, elle était magnifique.
Le défi valider à son tour nous étions quitte, un partout balle au centre, à savoir jusqu'où ce petit jeu pourrait nous mener.

Elle vint s'asseoir sur mes genoux entourant mon cou des ses bras et m'embrassa rapidement avant de me dire qu'elle ne voulait pas essayer les autres tenues et me demandant comment je la trouvais dans cette tenue si, ma réponse était claire et elle ne se fit pas attendre:

-" Mon coeur .. tu .. tu est magnifique ! J'adore cette tenue, elle te va tellement bien, c'est .. ça change de ce que tu a pu porter avant .."

Je l'embrassais avec amour, faisant passer le baiser de simple à langoureux, venant caresser sa nuque, mes yeux se fermaient peu à peu, me transportant complètement dans ce baiser, avec tout l'amour que je pouvais porter pour Yamiko.
Je rompit le baiser après un court instant et me regardais, je ne ressemblais à rien à côté d'elle, ma chemise blanche, froissée et tachetée de sang, et un pantalon marron que j'avais acheter depuis des lustres et qui .. avait déjà bien vécu.
Je me levai en cédant ma place à Yamiko, le magasin était mixte et je n'aurai pas de mal à trouver quelque chose qui puisse m'aller à moi aussi, je la regardai dans les yeux avant de l'embrassais une dernière fois.

-" Je vais aller me faire beau à mon tour, attend moi là mon coeur"

Je partit dans les rayons du magasin, farfouillant à droite, à gauche, il faut dire que je n'étais pas non plus un as du shopping, j'avais déjà des chromosomes non appropriés à ce genre d'activités et comme Yamiko je me fichais pas mal du regard que l'on pouvait porter sur moi, mais je me devais de faire un effort pour elle.
En cherchant bien je tombais sur un pantalon noir, un polo blanc et une veste en tweed brun clair. Je partit en direction des cabines d'essayages pour enfiler la tenue, heureusement que j'avais mes chaussures de ville et non pas des baskets dégueulasses, je me regardai dans la glace tournant sur moi même, c'était pas mal, ça me donnait un certain style, peut être pas le mieux mais je trouvais que ça me correspondait, pour le Huro citoyen .. bien sur ..

Je retournais vers Yamiko, prenant une pose de mannequin, le regard amoureux et un petit sourire mystérieux sur les lèvres comme on pouvait en voir sur les magasines de mode, tout ces garçons qui font rêver les filles, ah si vous saviez que vous êtes juste amoureuse d'un logiciel informatique .. pauvresse que vous êtes.

Alors que je m'amusais à prendre des poses pour le plaisir de Yamiko, j'entendis du bruit et vit le halo d'une lampe torche, mon regard changea d'expression instantanément et je pris Yamiko par la main l'emmenant dans les cabines d'essayages pour nous cacher.
Je la regardai dans les yeux en souriant et l'embrassais amoureusement.

-" Bon va falloir attendre que le vieux croulant fasse sa ronde pour qu'on puisse être tranquille"

Première cachette a laquelle j'avais pensais, mais justement c'était le moment de faire d'une pierre deux coups, le temps que ce foutu gardien passe son chemin, on pouvait s'amuser tout les deux, et je savais que, comparé à notre première rencontre, elle ne refuserait pas de "combler le temps de cette manière".
Ma main droite vint se glisser sous la jupe de Yamiko caressant sa cuisse avant de remonter sur sa fesse, alors que l'autre vint au niveau de ses hanches, me collant à elle de façon explicite je vint l'embrasser langoureusement, alors que tout mon corps lui donnait l'indication de mes envies, je vint nicher ma tête dans son cou, presque à hauteur de ses seins alors que mes mains se baladaient avec de moins en moins de complexes.

-" Mon coeur .. On pourrait peut être en profiter pour .. "combler le temps".. Qu'est ce que tu en pense ? .."

Je l'embrassais à nouveau alors que ma main droite pris d'assaut sa petite culotte et que ma main gauche s'occuper de sa poitrine, mon bassin coller contre le sien.
Je ne contrôlais plus mon excitation et je la voulais, ici et maintenant, depuis six mois que je me retenais, depuis six mois que je lui étais fidèle malgré que je sois partit, aujourd'hui j'allais me réengager à lui rester fidèle et à ne plus la quitter.
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MessageSujet: Re: [Abandonné][Centre commercial]Une nuit de folie [PV Yamiko]   [Abandonné][Centre commercial]Une nuit de folie [PV Yamiko] EmptyMar 10 Fév - 3:41



Une nuit de folie


J'avais lu l'hébétude qui avait prit place dans son regard, ce qui avait eu pour effet de teinter mes joues de rouge. Je ne pouvais qu'imaginer la surprise qu'il avait eu de me voir ainsi transformée. Il faut dire, le changement était flagrant, et carrément surprenant. Moi-même, je n'aurais jamais pensé me voir un jour habillée en... femme. J'avais bien porté une robe à la fête d'Halloween à la Yoru Academy, mais ce n'était qu'une brève entorse à mon code vestimentaire habituel. Si l'on oubliait ça, la dernière fois que j'avais porté une robe remontait à ma plus tendre enfance, lorsque j'étais encore une gamine qui n'avait qu'un seul chiffre au compteur de ses années passées. Cette époque où je n'étais encore qu'une gamine à couettes arborant fièrement des costumes de princesse en hurlant à ma mère que, si, il s'agissait d'une tenue tout à fait normal pour se rendre à l'école.

Ce souvenir me fait sourire encore un peu plus, comme si les compliments de mon aimé ne suffisaient pas. Pourtant je suis ravie, ravie qu'il soit là, près de moi, et qu'il soit le premier à me voir ainsi. Personne d'autre que lui n'aurait de toutes façons pu comprendre tout ce que signifiait le simple fait de m'habiller autrement en sweat et short déchiré. Lui seul pouvait prétendre savoir qui j'étais réellement, qui était cette Yamiko qui n'avait de cesse de se cacher derrière ses airs de dure à cuire, derrière sa grande gueule à toutes épreuves.

J'acquiesce et l'embrasse avant de le laisser partir, m'installant sur la chaise qu'il occupait l'instant d'avant. Je ferme les yeux, laissant un sourire amusé flotter sur mes lèvres alors que je l'imagine, perdu entre ces tonnes de fringues autour de lui. Il n'est certainement pas plus à l'aise que moi, au milieu de tous ces tissus. Après tout, je doute qu'il ai déjà passé des heures dans un magasin à faire du shopping, à moins qu'une de ses ex l'y ai déjà emmené de force, allez savoir. Cette idée suffit à m'arracher un rire.

Oui, oui, aussi étrange que cela puisse paraître, l'imaginer avec une autre fille ne me rendait pas verte de rage. Au contraire, j'en riais même. Pourquoi être jalouse d'un possible passé qu'il avait pu avoir, puisque j'étais son présent et qu'il était le mien ? Surtout que, si une de ses ex étaient de ce genre là, superficielle et accro du shopping, elle n'avait pas du faire long feu à ses côtés. Et puis finalement, je songeais que non, une fille comme ça n'aurait même jamais pu approcher Huro, et soutenir son regard suffisamment longtemps pour l'intriguer, ne serait-ce qu'assez pour finir dans le lit de mon beau blond. Eh oui, il en faut du cran pour tenir le coup à ses côtés. Et surtout... ne pas avoir froid aux yeux. J'ai été cette fille qui l'a regardé droit dans les yeux le jour où il a braqué le canon d'une arme sur moi. Je ne regrette pas d'avoir risqué ma vie face à lui, ce jour là.

Il revient, me tirant de ma rêverie. J'hausse les sourcils, d'un air amusé, alors qu'il s'amuse à prendre diverses poses, tel un mannequin. Il n'a jamais pensé à se lancer pour de vrai ? Ma foi, je le préfère en vrai que sous du papier glacé, si vous voulez mon avis. J'applaudis légèrement. Quelque part, c'est assez comique de le voir habillé ainsi, d'une façon totalement différente que tout ce que j'ai connu jusqu'à présent. Nous n'avons jamais vraiment prêté attention à notre apparence, après tout, on était bien ensemble et c'est tout ce qui nous suffisait. On n'allait pas en plus chercher à plaire aux autres, n'est-ce pas ? Tout sourire, j'envoie un baiser à mon homme, au moment pile où j'entends des bruits de pas dans l'allée qui mène au magasin. La seconde d'après, Huro me prend par la main, et nous nous retrouvons tous les deux serrés dans l'une des cabines d'essayage.

C'est sans surprise que je sens ses mains s'aventurer sur son corps et ses lèvres contre les miennes. Ces seuls touchers suffisent à me faire frissonner, et je sens l'envie qui bouillonne au fond de moi. Six mois à l'attendre, six mois d'abstinence dans l'espoir de le retrouver, six mois. Juste, six mois. Et pourtant, je trouve encore le moyen d'attraper ses poignets pour le forcer à cesser tout mouvement. Je lui adresse un sourire innocent, les yeux pétillants de malice. Même si, étant donné l'obscurité ambiante, il ne les voit sûrement pas. Je l'embrasse, brièvement, avant de venir lui murmurer à l'oreille, moqueuse, sachant parfaitement que le pauvre était en train de se donner envie à lui même, à me chercher ainsi.

« Je viens à peine de m'habiller, Blondinet, laisse-moi savourer un peu ma nouvelle tenue, tu veux ? »

Je sais qu'il n'a jamais aimé ce surnom, blondinet. C'est très précisément la raison qui me pousse à l'appeler toujours ainsi, malgré tout. J'écoute ce qu'il se passe à l'extérieur. Aucun bruit. J'en conclus donc que nous n'avons pas été repérés. Sans rien dire, j'échappe à l'étreinte de mon blond préféré pour me glisser hors de la cabine, laissant doucement le désir retomber. Dire que je n'ai pas du prendre sur moi-même pour ne pas céder serait mentir. Peut-être bien que c'est l'une des choses les plus difficiles que je n'ai jamais eu à faire. Mais le moment où nous ne feront plus qu'un n'en sera finalement que plus magique.

Je m'avance vers la sortie, sachant qu'il me suivra. De toute façon, ce soir, nous ne sommes pas prêts de nous lâcher. L'idée même de le perdre de vue aurait tendance à m'effrayer, j'aurais peur qu'il m'échappe de nouveau, bien qu'il m'ai juré le contraire. C'était une peur infondée. Ou, peut-être que si. Peut-être bien qu'elle était fondée, finalement. Il m'avait déjà échappé une fois, qu'est-ce qui l'empêcherait de recommencer ? Je frissonne, avant de me raisonner. Il m'aime. C'est là une raison suffisante pour le croire. Croire qu'il restera. Encore et toujours.

Je m'aventure dans les allées, en faisant bien attention au moindre bruit suspect qui pourrait prévenir de l'arrivée du gardien. Au niveau des escalators, je suis prise d'une soudaine envie de faire quelque chose d'un peu idiot, d'un peu gamin, mais au pire... il n'y a qu'Huro pour me voir. Alors, plutôt que d'emprunter les marches, bien qu'elles soient arrêtées pour la nuit, je préfère m'asseoir sur la rambarde et me laisser glisser jusqu'en bas, retenant mon rire en sachant qu'il risquerait de résonner dans tout le bâtiment. Une fois mes deux pieds au sol, j'attends que mon blond me rejoigne pour faire une moue et chuchoter à nouveau.

« J'ai faim. Tu crois qu'on peut trouver des trucs sympa à grignoter à l'arrière de la boulangerie du centre commercial ? »

Sans même lui laisser le temps de me répondre, je prends sa main et l'entraîne avec moi. L'idée qu'on puisse nous surprendre m'amuse. Le jour où je me retrouverais au poste de police, ce sera sûrement moins drôle mais, tant que ça n'arrive pas, je me permet encore d'innombrables folies. Et, au fond, je ne suis certainement pas prête d'arrêter.

1343 mots. Ca fait bientôt 5 heures que je suis sur ce RP, je me laisse trop déconcentrer. Mais voilà. Il est là. Enfin.
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