Yami Abaraai

         
             
       

         
             
       

"Je suis comme tout le monde ... du moins je voudrais tant l'être ..."

Yami est née un drôle de jour et pour cause c'était la canicule, chose qui n'aida pas sa malheureuse mère pendant l'accouchement. A bien y regarder tout était contre sa pauvre maman : le temps, la disparition soudaine de son Mari, la naissance prématuré de son enfant, une hémorragie importante. Ce fut le père de l'enfant qui les retrouva toutes les deux, la mère morte et l'enfant trop petit et frêle dans une marre de sang. L'homme prit le nourrisson dans ses bras dans le but de faire taire ses pleures, lui aussi pleurait, mais personne ne vient pour le consoler. La petite fille hérita du nom de Yami, elle ressemblait traits pour traits à sa défunte mère hormis ses yeux. Ils étaient aussi bleus que ceux de son père, celui-ci avait bien du mal a regardé sa fille en face. A ses yeux c'était elle la responsable de la disparition de celle qu'il aimait le plus. Il se tua peu de temps après, on le retrouva pendu dans la pièce où se trouvait sa petite fille. La petite n'arrêtait pas de hurler comme si elle comprenait ce qu'il se passait. La petite fut confiée à un orphelinat pour jeunes filles, mais allez savoir pourquoi seul des hommes y travaillaient. La petite grandit et devient une jolie jeune fille bien que fragile mentalement. Douce, Gentille, Polie, naïve, innocente, pleurnicharde et peureuse étaient les maîtres mots pour la décrire.

Le peu de fois où elles avaient le droit de sortir hors de l'enceinte, elle restait près des éducateurs. Yami souffrait énormément du regard des autres enfants : soit on l'ignorait soit on la méprisait, elle avait tué ses parents. Les autres filles l'ignoraient et la traitait de "Monstre", les éducateurs n'en pensaient pas moins, mais ne disaient rien. Elle n'avait rien fait pour qu'ils meurent, ils n'avaient pas eu de chance ... C'est ce qu'elle se répétait pour se convaincre qu'ils avaient tous tord sur son compte. Tout aurais très bien pus continuée ainsi, mais le destin en décida autrement ...


"Le début de la fin ..."

Lorsqu'elle eut 14 ans, tout bascula dans sa vie. La nuit était glaciale et le vent soufflait fort, la lune était pleine et inondait l'orphelinat de ses rayons. Alors qu'elle dormait tranquillement dans son lit bien emmitouflé dans sa couette, une fille vient la réveiller et lui dit que les éducateurs avaient à lui parler dans leur bureau. Malgré l'heure plus qu'avancée, elle sortie de sa chambre et se dirigea silencieusement vers le bureau. Lorsqu'elle entra dans la pièce, une peur inconsidérée monta en elle comme un raz de marrée. La pièce n'était que très faiblement éclairée et il n'y avait pas âmes qui vivent. Soudain, elle ressentit une vive douleur au niveau de la nuque et sombra dans le néant. La première chose qui la frappa lorsqu'elle reprit ses esprits c'était le fait qu'elle était poing et chevilles liés. Ce qui s'imposa ensuite était qu'on l'avait bâillonné avec un morceau de tissus et qu'elle était totalement dénudée. Ses yeux lui piquaient et des larmes menaçaient de couler, les joues brûlantes elle pensait que c'était une mauvaise blague des autres filles. Elle entendit des murmurent qui se rapprochait d'elle, un instant elle se crut sauvée ... C'était les voix des éducateurs...

Mais ce ne fut que le début du cauchemar pour elle. Sans aucune raison valable aux yeux de la jeune femme, ils se mirent à la frapper avec divers objets. Pendant que certains s'acharnaient de cette manière d'autres jouaient avec des objets tranchants. Certains allaient même jusqu'à chauffe un objet en fer et la brûlée au dos. Certains prenaient même un malin plaisir à lui brisés ou déboîtés les os. Ses cris et ses pleures résonnaient dans tout le bâtiment, toutes entendaient ce qui se passait et pourtant personne ne vient à son secours. Âpres quelques heures qui lui semblère entre des jours, elle s'effondrât sur le sol froid et poisseux à cause de son sang. Elle n'avait plus la force de crier ni de pleurer, tout son corps hurlait à la mort Blessée et terrorisée, elle ne réagit même plus lorsqu'ils lui crachèrent dessus. La suite, il lui fallut beaucoup de temps pour l'accepter..;


"La suite ?"

La première chose que la jeune femme vit à son réveil ? Du blanc. Encore et toujours du blanc. Et puis, il y avait une forte odeur de désinfectant. Il y avait aussi un horrible bruit de "Bip Bip " répétitif, le son venait d'un machine à ses côté. La constatation était plus que simple. L’hôpital. Elle était allongée sur un lit tout aussi pale que les murs de la pièces, elle faisait peine à voir. Ses cheveux étaient détachés, ses traits étaient tiré à cause de la douleur. On lui avait mit une perfusion de sang ainsi qu'une pochette de morphine, un électrocardiogramme retraçait constamment les battements de son cœur. Son corps était soit couvert de bandages, soit ses membres étaient plâtrer. Et pour complété la vision, elle se retrouvait avec un masque à oxygène sur le visage.

Elle était toujours vivante et elle ne comprenait pas pourquoi. Elle aurait du mourir de ces blessures et pourtant, elle se retrouvait couché le regard dans le vide sur un lit d'hôpital. Le diagnostique était sans appel, elle était dans un mauvais état. Trois côtes fêlées, le poignet droit cassé, l'épaule gauche déboîtée, multiples plaies du à une arme blanche, multiples contusions, marque de sévices sexuelle. Les mois passèrent relativement lentement pour la jeune fille, ses journées étaient rythmée par les multiples séances de soin, les visites des médecins, les séances de rééducation. Elle n’eut que deux mois de paix car un beau matin, des hommes demandèrent à la voir. Des enquêteurs. Ils étaient désireux de connaitre la version de la jeune femme qui, semblait, être la seule a même d'éclaircir les points sombres de l'enquêtes. En effet, les responsables ayant disparut tandis que l’orphelinat ayant mystérieusement prit feu, le jour où la jeune femme fut retrouvée gravement blessée. Yami ne fut pas affectée par cette annoncé. Fatiguée de devoir répondre inlassablement à des questions, elle décida finalement de leur compté ce qui c'était passé se funeste jour. Personne n'osa interrompre le récit de la jeune femme qui débitait son histoire sans plus d'émotion que cela. Bien évidement, ils ne crurent pas au début. Les médecins et les secouristes de garde ce jour là virent compléter ses propos par lui témoignages et le constat des blessures que la jeune demoiselle avait à son arrivée.


"Vous voulez que quoi ?! C'est une blague, j’espère !"

Une fois que Nier fut de nouveau sur pied, étant encore mineur et jugée instable d'un point de vue émotionnel, elle fut donc confiée à une une famille d'accueil. Elle aurait du en être heureuse, ses parents adoptifs ainsi que son grand frère adoptif étaient très gentil avec elle. Ils avaient été mis au courant du passé tourmenter de la belle et se montrait étonnamment doux et compréhensif. Mais la situation ne resta pas si belle car Nier refusait toute interaction avec ces gens. Elle ne leurs parlait pas, était impossible à vivre à telle point qu'au bout d'une seule année de vie commune. La mère de famille pourtant adorable et souriante devient dépressive. Son époux et son fils complètement déboussolée devant un telle spectacle décidèrent sans aucun regret d'éloignée la jeune femme. Ils décidèrent donc de l'envoyé le plus loin possible d'eux, le Lycée Lumen leur parure une bonne alternative.

"To Be Continued ?"