Ryu the daragon oh la la

         
             
       

         
             
       

Ouin Ouin Ouiiiiiin Ouin Ouin Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin Ah…Ouiiiin ! Voilà mes premiers bruits. Cette histoire commence bien… Bon je vous l’ai déjà dit…je m’appelle Ryu Shinagawa, j’ai un petit frère adoptif de merde et une vie riche en WTF ! Voila. Ce sera tout. J’ai fait l’effort de me décrire bien comme il faut vous allez pas me forcer à vous raconter ma vie hein ! Putain…z’etes vraiment chiant ! Donc je suis né après pas mal de temps à pousser…maman m’avais pris fièrement dans ces bras et est morte peu de temps après. Coïncidence ? Non. Ma mère a toujours eu une constitution faible et faire un enfant était bien trop d’effort pour elle…pourtant elle avait envie d’avoir une famille, être heureuse et avoir une vie normale. Hum ? Oui mes parents étaient des yakuza. Mon père s’évertuait de retourner dans le droit chemin mais était tout le temps ramené dans le monde qu’il s’efforçait de fuir…il en avait marre de toute cette violence, ces meurtres, la tristesse l’avais envahi…mais par-dessus tout la rage. Il était occupé par une rage qui ne pouvais pas s’en aller…n’avoir pas eu la force de quitter le monde yakuza pour sauver sa femme…pouvoir élever son fils…Cette rage l’habitait et brulait petit à petit son être…il me prit dans ces bras et m’embrassa sur le front

« Tu t’appelleras Ryu »

J’ai eu un prénom stylé hein ? Dragon. Mon père en avait un dans son dos de dragon…un super tatouage que j’admirais quand j’étais petit ! Mais c’est plus tard ca…le corps inerte de ma mère était encore étendue sur le lit ou j’étais né…les médecins se pressait autour d’elle pour essayer vainement de la ramener parmi les vivants et mon père pleura. Une larme coula d’un seul œil puis encore une…mon père ne savais même plus pleurer…il avait tant vu, subi, entendu d’horreur que ces larmes n’arrivaient même pas à couler correctement pour sa femme…il me regarda en s’essuyant les yeux et demanda aux docteurs de laisser sa femme tranquille, qu’elle méritait une mort digne de ce nom…et se retourna finalement pour les dévisager le regard emplis de rage

« Si vous touchez à son dernier sourire je vous liquide tous autant que vous êtes compris ?! »

Ma mère est morte le sourire aux lèvres et le regard paisible…une mort que beaucoup de gens dans son milieu envieraient. Une mort admirable et montrant à quel point elle était heureuse de donner naissance et me permettre de vivre une vie qu’elle n’a pas pu vivre…ma mère s’est toujours sacrifié pour les autres…elle a toujours donné de sa personne malgré sa petite constitution…elle donnait  beaucoup trop…c’est ça qui a causé sa perte…c’est sa dévotion pour les autres avant la sienne qui a fait que sa vie s’est terminé si vite…mon père sortait avec moi de l’hôpital accueillis par toute sa famille de yakuza faisant deux grandes lignes digne d’un président d’homme les larmes aux yeux…certains pleurant…la mort de ma mère avais atteint le moral des troupes…mes pleurs n’arrangeait pas les choses…mais personne ne me haïssait…j’étais en quelque sortes la dernière volonté de ma mère…la trace permettant de ne jamais l’oublier…donc ils me considéraient avec fierté…comme le dernier trésor d’Inari Shinagawa. Mon père m’a élevé jusqu'à mes 3 ans puis son devoir de leader l’appelait trop souvent hors de la maison…un jour, pendant que je m’amusais il est revenu accompagné d’un petit garçon de mon Age…avec les mêmes yeux que moi…le même regard triste qui ne va pas a un enfant de trois ans, la même façon de voir la vie…nous étions pareils mais pourtant au premier regard on s’est sauté dessus. Était-ce parce que nous étions trop semblables ? Ou simplement parce que nos deux regards exprimaient la même chose

« Le monde n’est rempli que de déchets. »

A 3 ans nous étions déjà de petits pessimistes prêts à en découdre avec tous ceux voulant nous prouver le contraire. Le rire de notre père quand nous nous foutions sur la gueule et son sourire en nous séparant vu le déclic dans notre petite vie d’enfants. Je n’oublierais jamais ces mots

« C’est la première fois que vous exprimez si librement vos sentiments les marmots ! »

Il avait raison. En 3 petites années d’existences je n’avais jamais été aussi expressif. En soufflant mes bougies entourées par tous les yakuza heureux de me voir grandir j’avais fait simplement un sourire. C’est donc avec le gamin arrogant qui se trouvait en face de moi que j’allais devoir grandir ? Rien que d’y penser ca me fout encore les boules. Les années passèrent, le gang évolua et s’agrandissais au fur et à mesure. Nous avions à présent 12 ans. Les gens dans notre collège ne trainait pas avec moi parce qu’ils s’avaient que j’étais quelqu'un de violent et le fils d’un leader de yakuza. J’étais habitué à vivre seul. Shuhei ne venait pas avec moi donc j’allais seul à la salle d’arcade, je battais les high score sur toutes les bornes petit à petit et je m’amusais seul. Solitaire sans le vouloir, je voulais plus que tout me faire des amis, mais j’avais peur de les emporter dans mon monde. Leur faire voir ce que j’ai vu. Car oui être le fils du leader ne m’a pas protégé des horreurs des yakuza. C’est à cet âge que j’ai eu ma cicatrice…a 12 ans j’avais plus souffert que certains hommes…c’est aussi à cet âge que j’ai décidé de devenir fort, de ne jamais perdre…de m’entrainer jusqu'à régner sur ce monde de violence…je me faisais virer de lycée en lycée, je ne me faisais toujours pas d’amis…arrivé en première j’avais réussi a finir une année sans me faire virer…mais j’avais entendu parler d’un lycée spécial,avec des élèves spéciaux,une ambiance différente. Pourquoi ne pas essayer ? Je vais enfin réussir à me faire des amis ? Peut-être. Je l’espère ! Donc c’est avec mon petit frère m’ayant suivi pour X raison que j’arrivais en terminal a Lumen.

LOL