William N. Eastwood ou l'homme trop populaire [FINI]

         
             
       

         
             
       

-Monsieur William, C'est l'heure de vous lever. Dépêchez vous où vous allez être en retard !

Dorothy s'activait dans ma chambre, comme tous les matins. Elle avait ouvert la fenêtre et les volets en grand ce qui avait pour répercussion d'inonder ma chambre de la lumière du soleil levant. Je me lève et m'approche de Dorothy qui s'active dans la salle de bain. Dorothy à tendance à toujours avoir peur que je sois en retard, mais elle comme moi nous savons que je suis plus qu'en avance. Je me déshabille et rentre dans le bain qu'elle m'a préparé. La baignoire est remplie au ¾ et est à la température idéal. Dorothy est vraiment adorable avec moi. Il faut dire qu'elle s'occupe de moi depuis ma naissance. Ma mère étant une actrice américaine célèbre et mon père un styliste des plus réputé, ils étaient rarement à la maison. Ils avaient donc embauché Dorothy pour s'occuper de moi et me tenir compagnie. C'est d'ailleurs grâce à elle que j'ai trouvé Cilliae dans le grand jardin de la demeure familiale. Je commence à me laver, aider par Dorothy. Il est vrai qu'à 16 ans, c'est surprenant que je la laisse encore m'aider pendant ma toilette, mais c'était devenu notre routine quotidienne et aucun de nous n'a jamais pensé à la changer. Une fois ma toilette finie, je sors de la douche et me sèche. Dorothy me ramène mes vêtements et m'aide à m'habiller. Une fois prêt, elle sort de ma chambre et va préparer le petit déjeuner. Je m'assois devant mon bureau et allume mon ordinateur. Pendant qu'il s'allume, je regarde la photo posée à côté celui-ci, elle représente ma mère et mon père le jour de leur mariage. Ils étaient encore tout jeunes et passait tout leur temps ensemble. Alors que maintenant... Je sors de mes rêvasseries quand le jingle de mon ordinateur se fit entendre. Je me connecte donc et va sur mon facebook. Comme d'habitude, j'avais un nombre effroyable de notification, la plupart étant de groupie me faisant au mieux des compliments ; ou alors c'était des messages menaçant de garçon jaloux... Je ferme mon pc, rien d'intéressant et voir cela m'insurge. Je ne supporte pas cette situation, être le fantasme de toutes ces filles, cela m'écœure je voudrais être comme tout le monde, mais il faut croire que cela m'est impossible.

Je sors de ma chambre et va dans la cuisine. Dorothy m'attend en souriant, le petit-déjeuner prêt sur la table. Je m'assois en face d'elle et commence à manger. Pendant que nous déjeunons, Dorothy prend la parole.
-Ton père a appeler un peu plus tôt pour dire que son défilé étant retardé, il ne reviendra pas avant un mois. Il a aussi ajouté qu'il a bien fait le virement sur ton compte, pour ton argent de poche de ce mois-ci.
-Bien, donc je ne suis pas près de revoir un de mes parents ici, c'est bien ça ?
-On peut dire cela.
-Comme d'habitude, ils n'ont pas une seconde à m'accorder...
-William... Euh, je veux dire Monsieur William, vous savez très bien qu'ils vous aiment, à leur manière bien sûr. Vous savez que leur travail leur prend beaucoup de temps.
-C'est sûr, mais quand ils sont à la maison, ils repartent toujours aussi vite. Je me sens seul dans cette grande demeure ! Il pourrait faire un effort !
-Mais je suis là moi.
-Je sais, j'adore ta compagnie et je suis content que tu sois là, mais ce n'est pas pareil.
-Vous avez raison, mais ils travaillent dur pour vous préparer un bon avenir.
-Si tu le dis... Bon, il faut que je parte si je veux arriver à l'heure.
Je me lève et quittes la table. J'appelle rapidement Cilliae qui arrive en courant, une noisette dans la bouche, elle la mange goulument et se jette dans mon sweat pour s'y terrer. J'enfile mes chaussures et sors dans la cours et voit la voiture qui m'attend, prêt à partir. Je monte dedans et pars pour l'école.

Je suis au Lycée Highland qui se trouve à une petite demi-heure de chez moi. C'est d'ailleurs un lycée plutôt chic et réputé en Écosse., l'uniforme est obligatoire, c'est pourquoi sous mon sweat je porte l'uniforme réglementaire de l'établissement. Certain professeur n'apprécie pas ma tenue, mais quand ils ont rencontré mes parents lors de la première réunion parents professeurs, ils ont décidé de faire abstraction de ma tenue compte tenue de mes résultats exemplaires et de mon comportement irréprochable, mais surtout à cause de l'effet que mes parents leur ont fait. Le chauffeur s'arrête devant l'entrée et je descends de la voiture. À mon entrée dans l'école, je mis mes écouteurs dans les oreilles, allumes mon Ipod et met mon groupe préféré à fond. C'est une des astuces que j'ai trouvé pour ne pas faire attention aux autres. À ses visages mielleux, amoureux ou haineux. Je traverse donc le couloir et m'arrête à mon casier. Je le déverrouille et l'ouvre et découvre cinq enveloppes. J'y jette un rapide coup d’œil et vois que ce sont cinq lettres d'amour : Direction la poubelle. Je prends les cours de ce matin et repars en direction de ma classe. J'entre et m'assois au fond de la salle. D'un rapide coup d’œil, je vois qu'un groupe de filles me prend en photo par l'encadrement de la salle. Si seulement je pouvais arriver à leur expliquer que c'est embêtant et gênant !

Un boucan se fit entendre à l'entrée
-Allez allez ! On dégage les groupies !
Les filles se firent plutôt violemment bousculé. C'était Aiden, l'une des rares personnes qui me connaissaient bien, il faisait aussi partie du club de natation et arrivait toujours derrière moi pendant les compétitions. Toujours souriant et très expressif, il n'avait aucun mal à s'adapter lui. Il rentra dans la classe en souriant et s'assit à côté de moi, c'était d'ailleurs le seul à le faire. Cillia l'avait entendue arrivé et elle sortait le bout de son nez au dehors de ma capuche pour regarder Aiden.
-Comment ça va aujourd'hui ? T'en as eu beaucoup aujourd'hui ? Et comment va la lady ?
Il commence à caresser la tête de Cilliae qui roucoule sous ses caresses. C'est étonnant de la voir s'entendre si bien avec quelqu'un ! Mais bon, cela m'arrange, au moins je peux parler sans Aiden sans risquer qu'elle ne l'agresse.
-Pour tout te dire, juste cinq.
-C'est toujours cinq de plus que moi !
-Je penses pas que Moira approuve tes paroles.
-Pffffffffffff... Si on peut plus rire.
-Et puis, tu sais, c'est embêtant à la longue. Des fois j'ai envie de changer de vie, tout recommencer à zéro, aller dans un endroit où personne ne me connait, où je pourrais vivre ma vie autrement, sans ce statut de prince de l'eau absolument ridicule !
-Il faut dire que tu es vachement classe quand tu nages, c'est d'ailleurs pour ça que tu me bas à chaque fois ! Mais parlons sérieux, tu penses vraiment tout ce que tu viens de me dire ?
-Oui, je supporte plus tout ça .
-Bah... J'ai peut-être la solution pour toi, du moins, ça peut t'intéresser, ma mère m'a ramener ça de France hier.
Il farfouille dans son sac et en sors une brochure et me la tend. C'est une brochure pour un lycée français. Voici le slogan : « Vous avez envie de changer d'air, vivre votre vie à 100 à l'heure ? Ou peut être juste changé d'air ? Alors, le lycée Lumen vous attend ! ».
Le lycée Lumen en France ? Cela pourrait être ma solution ? Et si j'y allais ? Et Cilliae, qu'est-ce que j'en ferais ? Et Dorothy, je devrais l'abandonner ici ? Et Aiden, je ne le verrais plus en cours ? Tant de questions qui me trottaient dans la tête.
-Ma mère m'a confirmé que leur programme scolaire était de qualité. Alors, tu pourrais essayer d'y aller ? Tu pourrais t'y plaire ! Et puis on pourra toujours s'envoyer des lettres et des mails !
-Je... Je vais y réfléchir !
-Le cours commence ! Dit le professeur.

[...] DING DENG DONG [...]

C'est la fin de la journée, je rentre chez moi. Aiden m'a laissé la brochure, je la relis pendant le trajet : « Vous avez envie de changer d'air, vivre votre vie à 100 à l'heure ? Ou peut être juste changé d'air ? Alors, le lycée Lumen vous attend ! ». L'idée me plais, mais je ne sais pas si je peux tout quitter comme cela... Je rentre à la maison et découvre ma mère dans le salon en compagnie de Dorothy pour savoir comment cela s'est passé à la maison pendant son absence.
-Maman ! Tu es rentrée plus tôt que prévu ?
-Et oui, le défilé a été annulé alors j'ai pu rentrer à la maison.
-Écoute, je peux te parler ?
-Bien sûr mon chéri, Dorothy, vous pouvez nous laisser ?
-Bien ma...
-Non, j'aimerais qu'elle reste car son avis m'intéresse aussi.
-Et bien d'accord, Dorothy restez et écoutons donc ce que William a à nous annoncer.
Je sors la brochure et la tend à ma mère qui jette un coup d’œil rapide et la tend rapidement à Dorothy qui la prend délicatement.
-Je connais le Lycée Lumen, j'y ai fait mes études à l'époque, mais pourquoi me montres-tu cette brochure ?
-J'aimerais y aller.
Dorothy et ma mère bondirent de surprise. Dorothy en lâcha la brochure de surprise, mais elle la ramassa rapidement en toute discrétion.
-Mais pourquoi ? Le Lycée Highland est un très bon établissement, pourquoi vouloir en changer ?
-J'en ai besoin, je me sens pas à ma place de ce lycée, j'ai besoin de changement, Aiden m'a montré la brochure et cela m'a donné envie d'y aller. Donc je réitère ma demande, je veux y aller.
-Je vois... Et bien, de mon point de vue, si c'est réellement ce que tu souhaites et bien d'accord, mais si tu y vas, ne me dis pas que tu veux revenir dans une semaine !
-Non, bien sûr que non, ce n'est pas mon attention... Et toi Dorothy, tu en penses quoi ?
-Si c'est ce que Monsieur souhaite, je suis d'accord.
-Mais tu ne t'ennuieras pas ici toute seule ?
-Ne vous inquiétez pas, j'ai beaucoup de travail à la maison. Et puis... Cilliae sera là pour me tenir compagnie.
-Il est vrai que je ne pourrais pas l’emmener au début, mais tu me l’amèneras une fois que je serais installé au lycée ?
-Bien sûr que oui Monsieur, avec plaisir.
Je me tourne vers ma mère.
-Donc c'est décidé ? Je peux vraiment y aller?
-Oui, j'appelle ton père et je m'occupe de ton inscription.
Aujourd'hui encore, ma mère m'a cédé, depuis que je suis tous petit, mes parent ont toujours cédé à tout mes caprices. Je n'avais qu'à demander pour avoir tout ce que je voulais. Heureusement que je ne suis pas quelqu'un de capricieux, car sinon au jour d'aujourd'hui, je serais quelqu'un de pourris jusqu'à la moelle. Fort heureusement, le fait que mes parents me cèdent tout (il suffit de voir le montant de mon argent de poche pour comprendre) me permet d'avoir accès à certains avantages. Car maintenant, mon départ pour la France, mais surtout pour le lycée Lumen est validé! Je n'ai plus qu'à faire mes valises et dire au revoir à tout le monde.

[One Week Later]

J'étais dans l'avion avec ma mère. Elle m'accompagne car son prochain film se déroule à Paris ; elle a donc décidé de faire le trajet avec moi. Je trouve sa présence rassurante, je vais dans un nouveau pays, dans un nouveau lycée, pour vivre une nouvelle vie. J'ai dit au revoir à Aiden, qui m'a fait promettre de lui envoyer des mails et des courrier tout le temps sinon il viendra me tuer, il m'a aussi souhaité bonne chance et il a ajouté que je devais me prendre en main et ne pas hésiter dans mon nouveau lycée. J'avais hoché la tête. Je ne laisserais pas la situation dégénéré comme à Highland. Dorothy avait promis de s'occuper de Cilliae pendant que je m'installerais convenablement à Lumen, puis elle viendrait avec Cilliae pour prendre de mes nouvelles et la laisser avec moi. Mon père avait tout de suite accepter, vu que ma mère était d'accord, alors cela lui convenait. Ma mère me regardais en souriant, c'est rare de la voir sourire autre part qu'à son travail. Je lui rendis son sourire.
-Alors, prêt pour ton nouveau lycée ?
-Oui !
-D'ailleurs, cela me fait penser... Tu as 16 ans et tu es devenu un beau jeune homme !
-Maman... C'est gênant !
-Mais ce n'est que la vérité, tu dois tenir ton charisme de moi !
-Si tu le dis.
-Mais bon, faudrait que tu te dépêches.
-Comment ça ?
-Bah de me trouver une jolie belle fille avec qui je te marierais et ceux avant que je devienne vieille et toute ridée, soit laide !
-Maman ! Recommence pas avec ça ! Je rougis fortement. Ne me presses pas et dit pas de bêtise. Même vieille et toute ridée tu resteras toujours la plus belle !
-C'est gentil ça. C'est rare que tu me dises des choses gentilles d'ailleurs.
-Il faut dire que je vous vois rarement à la maison...
-Le travail de ton père et le mien nous prend beaucoup de temps.
-Je sais...
-Et puis à Lumen tu ne nous verras encore moins. Seulement pendant les vacances !
-Et oui.
-Mais bon, je compte sur toi pour bien travailler dans ce nouvel établissement scolaire. Ah, nous atterrissons.

Voilà mon arrivée à Lumen, j'espère que tout ce passeras bien. En tout cas, je compte bien tout faire pour que cela ce passe bien. (Oui, je reste flou sur mon arrivée car ca peut intéressé quelqu'un d’accueillir un nouveau à l'entrée de l'établissement XP)