//BOUUUUUUUM KADABOUUMM// Oups désolée, j'ai pas fais exprès de t’écraser.
Patiner, Ce matin Cattleya avait envie de patiner.
Préparant ses affaires, ses patins blanc assortient a sa chevelure, ainsi que sa tenue ou elle se sentait bien, elle posa tout sur son lit, La jeune fille courrait dans toute la chambre afin de chercher, tout ce qui lui manquer, s'arrêtant devant la fenêtre pour voir si le soleil était avec elle. Et a priori lui aussi avait la patate.
Un léger sourire se déposa sur le coin des lèvres de la petite patineuse.
Presser pour partir s'entraîner, elle trébucha sur le coin de la table de chevet avant de se prendre le rebord du lit.
Soupirant bruyamment, la jeune femme se mordit la lèvre inférieure avec insistance, la douleur à hauteur de sa cheville se faisant de plus en plus aiguë. Il fallait qu’elle se relève, elle ne pouvait pas rester allongée sur le sol de sa chambre indéfiniment et le savait. Prenant appui sur son pied gauche, Cattleya tenta de se redresser tant bien que mal en dépit de la souffrance que causait ce geste. Serrant fort les mâchoires, elle parvint à se relever et se raccrocha à une commode pour ne pas vaciller à nouveau. Jetant un dernier regard a la table de chevet, elle ne put s’empêcher d’enfoncer son poing dans celui-ci, ce qui provoqua une nouvelle vague de douleur du côté de sa cheville, déstabilisée par le geste. « Gros naze » Grommela-t-elle entre ses dents avant de claudiquer vers la porte de la chambre, sur un seul pied. La pièce ne lui avait jamais semblé aussi grand de sa vie qu’en cet instant précis. La salle de bain lui semblait, hors de portée. Pourtant, il fallait à tout prix qu’elle mette la main sur la mini-pharmacie qu'elle conservait précieusement dans le tiroir de la salle de bain.
Les joues empourprées et le regard larmoyant, la jeune femme atteignit la salle de bain une minute plus tard. Coinçant sa cheville douloureuse contre son tibia gauche, elle ouvrit la commode et en sortit cette fameuse trousse rouge des premiers secours dans laquelle elle se mit à fouiller, à la recherche du remède qui lui permettrait d’oublier la douleur lancinante qui la foudroyait. Il y avait pourtant tout, dans cette pharmacie : des pansements, des bandelettes, de l’aspirine, de la Biafine, des cachets contre le mal de gorge ou le mal de ventre, tout, mais pas un seul antidouleur suffisamment puissant ! « Merde, merde, merde ! » Lança Cattleya en reposant d’un coup sec la pharmacie sur la commode. Coulant un regard à sa cheville, elle constata que la zone était de plus en plus rouge en plus d’être étonnamment gonflée, ce qui, de toute évidence, n’augurait rien de bon. Prenant une longue inspiration, elle essaya de se calmer, certaine qu’il devait y avoir une solution à son problème. Et comme toujours, ce fut à cet instant précis que cette dernière lui parvint ! Se redressant illico, elle se dirigea le plus rapidement possible vers la chambre et plus précisément, vers la table de chevet sur lequel elle avait trébucher quelques minutes auparavant. Quelques secondes plus tard, son précieux butin se trouvait dans le creux de sa main. Il s’agissait des cachets qu’elle avait achetés à un jeune de son anciens lycée. Qui lui avait assuré l’efficacité de ces derniers et avait même laissé son numéro de téléphone sur la boite au cas où il lui en faudrait davantage. A l’époque, elle avait prévu de les utiliser au cas ou elle retomberait sur le dos en faisant une pirouette, mais elle avait fini par les oublier et ne les avait récupérés qu’en faisant ses cartons, fin août. Une chance qu’elle ne les ait jamais utilisés ! Ouvrant la boite, la lycéenne fit tomber plusieurs comprimés dans sa main –il lui avait conseillé d’avoir la main légère sur les quantités, mais qu’importe : elle avait bien trop mal pour se soucier des conseils d’un lycéen apprenti médecin- et les avala d’un coup. Et puis, elle s’allongea sur son lit et se mit à contempler le plafond, en attendant que les cachets fassent leur effet.
Son regard trouble louchait sur les petits numéros qui dansaient devant ses yeux écarquillés. Pourquoi avait-elle tant de mal à les recopier sur son téléphone portable ? Cela ne semblait pourtant pas si difficile ! Fronçant les sourcils, la jeune femme pencha légèrement la tête sur le côté puis recommença, prenant les numéros l’un après l’autre, avant de glousser en appuyant sur le petit téléphone vert de son écran tactile. Un petit « allô ? » lui parvint à l’autre bout du fil et elle gloussa à nouveau. « Oui allôôôô ! Jackie c’est ça ? Non, James ! Oh, je ne sais plus… Bref, toi qui est à l’autre bout du fil, j’ai essayé tes supers médocs, ils sont sen-sa-tio-nnels ! Non sérieusement, j’ai même plus mal à la cheville, c’est fou ! Je crois qu’ils sont magiques. Tu es un magicien, pas vrai ? Un petit Harry Potter à l’américaine ? Maintenant que j’y pense, il me semble que tu lui ressembles, en plus… Donc toi, oui toi Harry, ta baguette magique est genre magique ! Enfin, j’veux dire, ta boite magique est magique… Ces petits comprimés sont délicieux et je crois… oui je crois que je suis en train d’en tomber amoureuse. Incroyable, non ? Qui aurait pu imaginer que je tomberais amoureuse de médicaments ? Il n’y a que la petite-amie d’un médecin pour dire ce genre de choses, j’te jure ! » Lança-t-elle avant d’éclater de rire jusqu’à en avoir les larmes aux yeux. « J’me sens bien, mec. Trop, trop bien. Alors, je voulais savoir si tu pouvais m’amener une nouvelle boite de comprimés magiques ? Rien qu’une toute, toute petite boite et je te promets que je ne suis pas une apprentie couguar qui cherche à te séduire et à t’attirer dans mon lit, ça non ! Tu peux venir, n’est-ce pas ? Ahlala, j’ai chaud, il faut que je sorte !». Et elle raccrocha.
Ne sentant plus aucune douleurs, elle en profita pour aller a la patinoire, son projet de quelques minutes auparavant.
Arriver, Cattleya était enfin arrivera sa salle favorite, elle enfila ses beau patins ainsi que sa tenue, Elle entra en piste.
Commençant par patiner afin de voir si sa cheville n'allait pas s'opposer a son activité.
«Et je vooooole, je m'envoooole ! » S'époumona Cattleya en réalisant une pirouette dangereusement circulaire, les bras tendus vers une audience inexistante. Ses pieds s'emmêlèrent entre eux et elle retomba lourdement à plat ventre. Un gloussement contagieux s'échappa de ses lèvres gercées et le silence retomba dans la salle.
Elle retenta l'action plusieurs fois, tout en essayant de ne pas massacrée la musique de ce nouveau film Disney "La reine des neiges"