[Abandonné][Toit]Rafraîchissement ~ [Rp : Kasu et Chihiro]

Les cours venaient de se terminer. Je rangeais mes affaires, calmement, encore toute endormie. Parce que oui ! Je me suis endormie en cours, le fait de s'endormir alors qu'on devrait étudier procure un effet de satisfaction à ne rien faire !  Mais à la fin de l'heure, le prof' m'a appelé et m'a bien grondé, en fait, je devrais employer un mot un peu plus fort, c'est limite s'il m'a pas insulté ! Et après il ose quand même me donner une punition ! Quel goujat !

La seule chose à laquelle je pensais était sortir d'ici pour me rafraîchir et oublier cette mésaventure. Ayant un peu mal à la tête en plus, j'avais décidé d'aller prendre l'air en allant sur le toit. Je pourrai faire ma punition et mes autres devoirs là-bas. J'aurais pu aller à l'infirmerie mais... J'aime pas les médicaments, même ceux que tout le monde aime ! La personne qui réussira à m'en faire avaler sera proclamé Saint Graal.

Je me dirigeais donc vers ma destination, montant marche par marche, tout en regardant les gens défiler à côté de moi, qui discutaient et rigolaient ensemble. Puis j'ouvrais la grande porte qui donne sur le toit. Il n'y avait personne, solitude, quand tu es là ~

Je m'asseyais dans un coin, tranquille. Je soupirais, puis sortis une feuille et un stylo pour commencer la punition. Je ne dois pas dormir en classe, je ne dois pas dormir en classe... Le prof' a peut être quand même un peu abusé en me demandant d'en faire une copie double... En plus j'ai que des simples. Bref, je copiais et copiais encore ces mots. Puis je fermais le yeux, profitant de la brise qui soufflait dans mes cheveux... C'est agréable de rester ici quand même, je viendrai plus souvent je crois !

Mais... Je me sens quand même un peu seule là...

Je crois bien que si le vent continue de souffler de manière si agréable qu'il le fait déjà, je finirai par m'endormir ici. Après tout, ça ne serait pas si désagréable que ça de dormir à la belle étoile ? Bon... Par contre je devrai prendre des couvertures et aussi des cou-

Je fus soudainement coupée dans mes pensées par des mains qui se glissaient doucement autour de ma taille, un léger frisson me traversa de la tête aux pieds. Puis, une magnifique voix prononça mon prénom ; tout ça me fit rougir, c'est assez débile quand on y pense, non ? Mais aucun doute, j'avais reconnu ces gestes et cette voix, c'était Kasu, le garçon qui m'a choisie, et que j'ai choisi, moi aussi. Il sait me guider, de jour comme de nuit. Il est comme un soleil pour moi, un soleil qui ne s'éteindra jamais, quoi qu'il arrive. Il est la personne qui sait vous remonter le moral, vous faire sourire même quand tout ne va pas... Pour résumer... Je l'aime, plus que tout.

Kasu ? Merci d'être là, t'arrives toujours au bon moment...

Lui dis-je, le sourire aux lèvres. Il me l'avait fait retrouver, en un rien de temps, juste par sa présence. Je me tournais vers lui, assez doucement, de manière à ce qu'il puisse laisser ses mains autour de ma taille. Une fois en face de lui, je relevais la tête pour mieux le voir. Kasu est beaucouuup plus grand que moi, c'est un charme qu'il a parmi tant d'autre, je lui souris puis me blottis contre son torse. Je pouvais sentir son parfum, si agréable et envoûteur. Etre avec lui, dans cette position si affectueuse, me donne un sentiment de bien-être inimaginable. C'est comme si nous étions dans notre petite bulle, à tous les deux et que personne ne pourrait jamais y pénétré. Notre petit monde à nous en quelque sorte...

Kasu ? Merci d'être là, t'arrives toujours au bon moment...

Le jeune homme rigola doucement et s'assit derrière elle, la laissant s'appuyer sur lui. Elle se retourna, et son regard l'enveloppa comme une chaleur douce et amicale. Elle le fixa ainsi un instant, avant de se blottir contre le torse du lycéen. Il l'enveloppa dans ses bras, et lui gratta doucement le dos. Elle sentait incroyablement bon, et ce contact l'emplissait de bonheur. Il enfouit son visage dans ses longs cheveux, et ne bougeait plus. Cet instant leur appartenait, comme les autres d'ailleurs, et ils restèrent ainsi un long moment.

Tu vas mieux ? Qu'est-ce qui se passait ?

Il ne bougeait toujours pas.