[Abandonné][Dortoirs (fille)]Et qui es-tu au juste ? with Ayano Fukurashi

Re: Et qui es-tu au juste?

Retenir ton nom ne m'est pas nécessaire, la voix me suffit.

Re: Et qui es-tu au juste?

Ce n'est pas queje suis malpolie, c'est la peur de me faire rejeter.

Je m'attendais à ce qu'elle me réponde méchamment, mais non. Un léger sourire s'affiche sur mon visage. Est-ce un sentiment de joie? De gaieté? Je ne saurais répondre. Je lui réponds en reprenant mon air colérique.
''Je suis Ayano Fukurashi. Je constate que nous allons partager le même dortoir.''

Bravo Capitaine Obvious...

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai envie de m'excuser pour le manque  de respect que je lui ai fait tout à l'heure. Si mon idiot sur pattes préféré était là, il m'aurait sermonné ou je trouverais étrange de m'excuser de plein gré. Sans me rendre compte, je m'excuse en souriant. Je me sens vraiment bizarre sans Kirito, mon puching ball...

Et puis soudainement, je me rappelle que dans la phrase d'Aphrotruc qu'il avait ça : ''je suis étonnée que tu ne me connaisse pas enfin ce n'est pas plus mal''
Ça voudrait dire que cette fille doit être connue? Mais comme je suis enFrance que depuis très peu de temps, il est normal que je la connaisse pas de nom. Mon visage est interrogateur, je suis plongée dans mes pensées.

Un petit bruit se fait entendre. Comme si quelque chose venait de se casser. C'était mon cadre photo. Je me précipite dessus. Pourquoi ce genre de chose se brise facilement. Il est en morceaux sur le sol. J'aurais bien envie de dire des choses comme ''tant pis, c'était que un vulgaire cadre de rendu tout''. Mais pour moi cela m'est impossible. comme une idiote je rassemble les fragments de verre bout à bout. Heureusement, la photo est intacte. Mais bon... j'aimais bien ce cadre, c'était un cadeau. L'un de mes seuls cadeaux non empoisonné. Je me cache le visage, à genoux par terre, morceaux de verre en main...  

L'un de mes biens les plus précieux vient de se briser...

Re: Qui es-tu au juste?

Pourquoi il a fallut que cet idiot sur pattes soit mon ami...

Aphrodite s'était approchée de moi pour jeter les morceaux de verres et me proposa de m'acheter un nouveau cadre. Je regarde le dos de ma photo en lui répondant avec un sourire fragile.
''Non c'est bon, ce n'est que une... une... une babiole... et puis on ne peut pas remplacer un cadeau de la part d'un... idiot...''

En gardant le sourire, je fixe la photographie en murmurant des phrases de Kirito. Quelques minutes plus tard, je regarde la jeune fille en agitant les bras dans tous les sens
''Hihi fais pas gaffe à ce que je disais! C'était juste... juste... rah et puis zut! J'm'embrouille moi même depuis que je ne le voit plus!''
Je suis rouge de honte, je n'arrive pas à me contrôler comme d'habitude. C'est à cause de lui de toutes façons, c'est Kirito qui a voulu me connaître, pas moi...

Je suis plongée dans mes pensées, à la fois j'étais contente que l'on ai essayé de me consolé, mais aussi je me sentais nostalgique. Ce n'est pas comme si j'ai des sentiments pour idiot sur pattes... et j'espère que non d'ailleurs! J'ai juste envie de prendre l'air... j'ouvre une fenêtre et met la tête dehors pour un peu faire le vide et respirer. Si seulement j'avais su que quitter le pays était aussi dur...

Même si le Japon me manque, je sens que la France va me plaire. J'ai eu de la chance d'avoir étudié la langue française...
La brise caresse mes cheveux et... P*TAIN ÇA CAILLE DEHORS! Je ferme la fenêtre de vive allure et m'empresse de m'enrouler dans ma couverture, tout en restant debout sur le plancher.

Et qui es-tu au juste?

Petit tanuki étrange...

''Oh ne te fais de souci là-dessus je n'écoutait pas.''
Pfiou, quel soulagement. Moi qui pensait que j'allais me faire questionner. Je déteste les questions, je n'y ai jamais répondu. C'est pour, ça d'ailleurs que on croyait que j'avais des problèmes mentaux des fois.
Finallement, je ne parlais qu'à lui. J'espère qu'il va bien. Est-ce que il pense à moi ou il a juste décidé de m'oublier?
Il n'a pas intérêt. Je me rends compte que maintenant qu'il était quelqu'un de précieux à mes yeux, je crois que je l'aime bien. Qu'il aille crever celui là.
Aphrodite est plongée dans ses pensées, je me demande à quoi elle réfléchit... Mais je crois qu'elle avait quelqu'un avec elle! Mais elle est partit. Dommage.
D'un coup, elle se redresse de son lit et s'excuse pour son froid.

''Il t'était cher celui qui t'a offert ce cadre n'est-ce pas ?'' me dit-elle d'une voix douce.
Mon visage devient rouge, je m'empresse de me cacher le visage avec ma capuche.
Je lui reponds d'une voix un peu trop douce à mon goût:
"Non, enfin oui! Je veux dire non! Enfin ce n'est pas que je ne l'aime pas mais c'est que c'est la seule personne à qui j'ai parlé le plus souvent avant toi quoi, donc normal que je tienne un petit peu à lui même si... même si..." ma voix devient énergique, je relève ma capuche et je commence à faire un rire en m'énervant un peu "MÊME SI UN JOUR JE VAIS LUI DEFONCER SA TRONCHE!" Je repris mes esprits et toute génée, je rebaisse ma capuche en marmonnant "Même si je crois que je l'aime beaucoup en fait..."
Mais qu'est-ce qui me prend de me confier à une inconnue?! Je ne vais pas bien dans ma tête! A moins que ce soit le fait que je n'ai parlé à presque personne jusqu'à présent à part sur le Net... Ouais sûrement... Mais ce n'est toujours pas une bonne raison!

Tout ça accompagné de sautes d'humeurs, ce n'est pas la joie...
Et en parlant de lui, je ne sais même plus si j'ai son numéro de téléphone puisque on le lui a autorisé d'en avoir un depuis peu! J'ai vraiment l'air bête là... Kirito... Pourquoi t'es dans mon esprit petit tanuki étrange...

Et... qui es-tu au juste?

Un appel imprévu et dérangeant...

"Je ne m'y connais pas vraiment mais tu ne serait pas amoureuse de lui par hasard ? '' me dit Aphrodite avec un air de malice.
Non et puis quoi encore?! Autant épouser une chaise tant qu'on y est! Et puis si il faut je suis vraiment amoureuse dans toute cette histoire! Non non et non! Hors de question! Allez Ayano! Reprends toi! Tu ne vas pas être amoureuse d'un gars aussi c** qu'une table!... bah c'est que après il faisait l'idiot juste pour me rendre le sourire, et ça j'avoue que c'est touchant...
''Je... je ne sais pas... je n'y connais un peu rien aux sentiments, à part les maths et tous ces trucs ennuyeux, je ne connais un peu rien d'autre!'' Dis-je d'une voix tremblante et un peu faible.

Dire que au début, je faisais la fille colérique, je parais faible et sans défense, on a touché un point sensible que personne n'était sensé approcher.
Tant que j'y pense, je ne connais rien de Aphrotruc, si je lui demandais...
''Aphrodite, est-ce que tu...'' ma question fut coupée par la sonnerie de mon téléphone,je ne réponds pas.
Puis on me rappelle tout le temps, comme si la personne voulait absolument me parler.
Je commence à m'enerver. Je m'excuse auprès de Aphrodite de répondre au téléphone devant elle. Je décroche et j'hurle:
''TOI L'IDIOT QUI M'APPELLE, TU ME DÉRANGE!''
Je m'apprête à raccrocher mais j'appuie avec inattention sur haut parleur et une voix familière me répond:
''Aya-chan! Pas besoin de crier si fort! Je n'entends très bien avec ton timbre de voix habituel...''
Je n'arrive pas à y croire, Kirito à mon numéro... je suis émue et surprise. Je n'arrive pas à lui répondre. Il commence à faire tout un monologue.
''Ça va Yaya?! Pourquoi tu ne parles pas? Tu as trouvé le gel douche comme une grande? Tu manges bien? Est-ce que tu as toujours ton addiction pour les jeux?...''

Il pose beaucoup trop de questions. Dérangeantes, humiliantes et sérieuses. Comme je ne reponds toujours pas, il commence à chanter.

''O la reine Yaya-chan, était aimée de tous ses sujets. Un jour elle alla manger du gâteau aux fraises qui est d'ailleurs son pref...''

Je lui réponds en m'énervant

''Tais-toi! Je suis en haut parleur et j'ai quelqu'un à côté de moi...''

Tout content, il dit

''Bonjour salut!!! Je suis un ami à Ayano. Est-ce que elle arrive à se doucher seule? Car je me rappelle que quand elle avait sept ans, elle n'y arrivait pas du tout et donc du coup je la douchais et c'était très marrant, mais après je terminais giflé et maintenant quand je rentre dans la salle de bain quand elle se douche, elle me gifle, mais est-ce que elle y arrive seule?!''

Je viens de prendre la honte de ma vie... je vais le tuer un jour...

Et qui es-tu au juste?

Normalement ici je dois mettre une citation super classe ^—^ loul!

''help''
Dit-elle en se tournant vers moi. Je la comprends après une question pareille, je lui murmure en guise de réponse:
''Aphrodite, t'inquiètes, je m'en occupe...''
Je réfléchis à ma réponse, sourire malicieux aux lèvres. J'articule en rigolant un peu
''Tu sais très bien que je ne suis plus la gamine qui ne savais rien faire toute seule! T'as toujours été une mère poule, pour ça que tu me gonfle''
Une fois ma phrase terminée, un petit couinement se fait entendre venant de mon téléphone. Je suis morte de rire, tellement marrant quand il ralouse! On dirait un petit enfant.
''Tu n'es pas du tout gentille Yaya! Méchante! Finalement ça ne me manque pas que tu me tape tout le temps! J'ai encore mon bleu au ventre!''
Je soupire et lève les yeux en l'air. Il ne peut vraiment pas se la fermer. Joyeusement,  je réplique:
''Mais je fais ça parce que je t'adore espèce d'idiot!''
Ben oui, je ne tape que lui car c'est ma manière de lui dire que je l'aime beaucoup! Mon sourire est éclatant, ça m'avait manqué ce genre de discussion. Je me sentais bien, c'est précieux les amis. Au début je pensais que je n'allais plus jamais sourire arrivée en France, le cacher jusqu'au jour où je reverrai mon ami. Que je recommencerai même à être muette, mais je viens de me rendre compte que ça me serait impossible. Et puis j'ai rencontré quelqu'un, Aphrodite. Soudainement, mes pensées sont coupées par la voix de Kirito.
''Yaya a un coeur! C'est mimi! Bon désolé je dois te dire au revoir, je dois passer un examen de contrôle, ils veulent voir si mon comportement a changé depuis ton départ. Au revoir, j'espère pouvoir t'appeler demain ou dans pas longtemps.''
Avant qu'il ne raccroche, mon visage est décomposé, j'articule mes mots la voix un peu haute.
''Je ne suis pas...''
Je suis coupée, il a raccroché avant que je termine ma phrase. Je ne lui ai même pas dit au revoir.
''Mignonne...''
Les larmes aux yeux, je m'empresse de les sécher. Je repose à Aphrodite, ma question de tout à l'heure.
''Tu es connue? Peu importe ta réponse, je te verrais de la même façon.''
Je termine ma par un léger sourire, un peu tremblant mais ça reste un sourire après tout.

Et qui es-tu au juste?

Lit d'amour <3

J'écoute attentivement ce que me dit Aphrodite, sa voix sonnait dure dans sa dernière phrase. Je réponds sérieusement avec un petit sourire.
''Tu sais, pour moi un être vivant est un être vivant, même si la personne est connue, elle reste toujours quelqu'un de normal! Je n'ai jamais compris les gens qui seraient prêts à se tuer pour juste dire bonjour à une ''célébrité''... et puis... je n'ai jamais trop eu de connexion extérieure à part en cachette sur l'ordinateur. Et je ne suis jamais trop sortie depuis mes cinq ans je pense. Donc environ dix ans que je restais enfermée dans une pièce sans fenêtre pour s'échapper, dix ans où je voulais crever ou juste sortir une minute dehors, voir le doux soleil et le ciel bleu, admirer les étoiles et la lune, et il disaient qu'ils m'enfermaient pour mon bien, c'est ça!''
Ma dernière phrase était un poil violente. Je me calme et sourit.
''Mais au moins, je n'étais pas seule, j'avais Kirito. Il me racontait à quoi ressemblait des choses banales qui m'étaient inconnues et ça me passionnait... ha désolé je dois te déranger et t'ennuyer avec toutes mes histoires...''
Pour me changer les idées, je prends mon ordinateur et je l'allume. Je sursaute en regardant mon fond d'écran. C'est que si quelqu'un le voit, on va me prendre pour une perverse. Je ferme mon ordi et m'affale sur le lit qui pour moi était douillet par rapport au sol de cellule. Les couvertures sont douces et chaudes. Un lit douillet, ça fait longtemps. Je commence à somnoler...
Mais je dois rester éveiller. Je ne veux pas que l'on me voit dormir. C'est gênant! De plus, ce serait mal poli de ma part. Je regarde Aphrodite en me demandant qui elle est. C'est vrai, tout ce que un je sais d'elle c'est son prénom,  son nom et qu'elle est connue. Rien de plus. Mais je n'ose pas la questionner, si il faut elle ne veut rien me dire sur elle vu comme elle avait l'air énervée quand je lui ai demandé si elle était célèbre. Oui je sais, je suis une froussarde.
Tout ce que je trouve à faire c'est de me lamenter sur mon sort de planche à pain.

Et...qui es-tu au juste?

Si la 「solitude」 peut être repeinte. Puisque c'est toi, tu peux essayer de changer la 「solitude」

Tout ce que je souhaite, c'est que Aphrodite ne me pose pas de question sur ce sujet pour le moment. C'est un point sensible que j'ai moi même montré et touché. Je parle beaucoup trop, je devrais me taire des fois. Mais je sais éviter de répondre aux questions, ou soit de juste répondre brièvement.
"Pourquoi ils t'ont fait ça ? Ne te sent pas obligée de répondre, c'est juste que … qu'imaginer qu'on ai réellement pu faire ça a une si petite fille … m'attriste énormément … Et puis … J... je sais qu'on ne se connait pas et peut-être que tu ne voudras pas mais j'aimerait qu'on deviennent … A …. am...amie ?"

Amie... une amie... pourquoi pas... ce serait bien de pouvoir avoir quelqu'un sur qui compter! Comme dans un jeu-vidéo style rpg, on a toujours besoin d'une équipe, sinon on est sûr de crever. Ben là c'est pareil, dans la vie, sans ami... ben on meurt tout seul sans que personne pleure pour toi, te regrette ou même t'ai connu. Sauf que elle m'a aussi demandé pourquoi on m'a fait ça, de m'avoir enfermé... de plus la raison est stupide et idiote. D'un ton sec, je prononce cela en augmentant le ton de ma voix à la fin à cause de ma colère et pour essayer de cacher que j'allais pleurer
misérablement.

"Un genre de traumatisme et que aussi je ne parlais jamais. J'étais trop "sombre" pour eux. Donc ben les psy ont dit que j'avais besoin d'un traitement spécial. Rien de plus.

Je repris une voix calme, et je tends la main vers Aphrodite. Je faisais sérieuse, ça devait faire un peu peur non?

"Très bien, si tu en as envie de devenir amie avec mademoiselle bizarre ça lui va volontiers. De toute façon on repeind la solitude à deux non?

Bien sûr,toutes ces sautes d'humeurs sont là pour cacher le visage triste que j'affiche à longueur de journée. Je souriais bêtement, une sorte de code pour montrer aux yeux aux yeux des autres que j'ai l'air toujours contente. Comme de la triche, ou un mensonge tout simplement. Je suis douée pour jouer la comédie, bien sûr, je fais ça que en cas de nécessité. Je ne dois pas en abuser.

Et qui es-tu au juste?

Citation de ouaf

"Il paraît que l'on est mieux seuls a deux alors soyons seul ensemble. Je me présente Aphrodite Delacour, 18 ans. Populaire contre son gré et toi ? "

Elle me serra la main, je fus légèrement étonnée mais en même temps contente à l'idée que je venais de me faire ma première amie à part l'autre idiot de Kirito. Je lui réponds alors avec entrain:

"Ayano Fukurashi, Japonaise multilingue, 15 ans à peine et geek, hikikomori et ancienne NEET. Ha oui hikikomori veut dire que j'ai un peu du mal même beaucoup à communiquer et neet veut dire Not in Education, Employment or Training ou si tu préfère ni étudiant, ni employé, ni stagiaire. Donc c'est étrange pour moi de sortir ou de voir des gens, à vrai dire, je suis très gênée et je me comporte bizarrement, d'où mes sautes d'humeurs!"

Je rigolais, même si au fond je n'en avais pas spécialement envie... Et puis cette excuse bidon pour mes sautes d'humeur, ça m'étonnerais même que quelqu'un de très naïf y croît. Mais bon, après tout je lui ai déjà dis trop de choses sur moi. Je décide donc d'écouter des chansons sur mon téléphone, je le pris et marmonne à Aphrodite:

''J't'écoute toujours t'inquiètes, j'écoute juste des chansons."

Je mis mes écouteurs mais par mégarde j'oublie de les brancher. Je mis route ma liste de lecture de chansons "HoneyWorks" qui sont des chansons d'amour japonaises, mais vu comme je ne suis pas chanceuse c'était les versions clips. J'étais rêveuse en écoutant. Même si ce n'était que des dessins on pouvait deviner quels chansons étaient guimauves. La première chanson avait une fille qui me ressemblait beaucoup physiquement, je regardais la vidéo jusqu'à ce que je me rends compte que mes écouteurs n'étaient liés à nulle part. La deuxième chanson commençait, ce n'était pas une honey works mais c'était un peu dans le principe de l'amour, en sous titré cette fois ci. J'étais rouge, je m'empressais alors de brancher mes oreillettes. Je bégayais un peu, en marmonnant je lui dis:

"C-ce que j-j'écoutais... N-n'était p-pas du tout d-des chansons g-guimauves...

Okay, je ne sais pas mentir, Game Over pour moi à coup sûr.