[Abandonné][Le centre commercial]La caverne aux torchons (avec Shizume Sedai <3 )

Aujourd'hui, je voulais me faire plaisir, mais ne voulant pas passer deux heures à me préparer, j'avais enfilé mon costume de K. Un vieux jean baggy et un t-shirt avec un slogan miteux: ''En te voyant j'ai perdu une vie, mais c'est pas grave, il m'en reste deux''. J'avais aussi eu envie de porter mon bonnet à oreilles de chats rose. En K, je n'avais pas peur de me démarquer.
C'est en rollers que je me dirigeais vers la boutique de vêtement la plus proche, j'avais envie d'une nouvelle robe et j'avais un besoin désespéré d'accessoires pour cheveux.
La vendeuse me jeta un regard curieux alors que je m'approchais de la section réservée aux filles, puis elle s'approcha de moi.

-Puis-je vous aider jeune homme? C'est pour votre petite amie?

Je n'avais absolument aucune envie de lui expliquer que non ce n'était pas pour une hypothétique petite amie, mais bien pour moi, alors j'opinai vaguement de la tête.

-Puis je vous suggérer ce superbe ensemble vert d'eau avec cette chemise violette? C'est très en vogue ces temps-ci chez les jeunes filles!

Honnêtement, l'ensemble était horrible. La vendeuse avait surement du attraper les deux articles les plus chers, en pensant que je n'y connaissait absolument rien. Après tout c'étais son travail de vendre le plus possible, et j'étais la proie idéale, du moins elle le croyait. En effet, un jeune garçon aux gout visiblement spécial au vu de son chapeau, qui avait l'air de ne rien avoir à faire dans une boutique qui vendait principalement des t-shirt à fleurs et des jupes à ruban, avait l'air d'être assez facile à berner. Pourtant, je décidais de jouer un peu avec la vendeuse, en faisant celui qui n'y connaissait absolument rien en mode, et avec un gros porte monnaie.

-Je ne sais pas... Je ne suis pas sur que ça convienne à ma sœur, en plus j'ai peur que ça ne fasse pas assez pour son anniversaire... Vous n'auriez pas d'autres choses à me proposer?

Alors que ces mots étaient à peine sortis de ma bouche, je vis les yeux de la vendeuse s'illuminer, elle me jeta alors à la figure tout un tas de vêtements plus moches et plus chers les uns que les autres. Je m'efforçait de garder l'air le plus niais possible, et de poser des questions stupides.
Au bout de quelques heures, je me retrouvais sous une tonne de tissus, et c'étais le bon moment pour finalement dire à la vendeuse que j'allais juste offrir un serre tête à ma sœur.