[Abandonné][Boîte de nuit]Hallucination [PV Yamiko Yuna]
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Sujet: [Abandonné][Boîte de nuit]Hallucination [PV Yamiko Yuna] Ven 3 Oct - 22:25
Cela faisait déjà deux mois que je m'étais installé en France, dans cette petite ville. Finalement ça ne me changeais pas trop du Japon, la vie dans les deux cas y était quelque peu similaire, avec des exceptions bien entendu.
Je commençais à avoir mes repères ici, je connaissais un peu de monde, et d'ailleurs on m'avait invité à sortir, une chose avait changer dans ma vie depuis que j'avais fuis le Japon, je m'étais surpris à devenir plus sociable, il allait falloir que je surveille ça, enfin quoi qu'il en soit, je devais sortir avec des "amis", je n'allais pas me décommander à la dernière minute.
Je partit en direction de la boite de nuit, je n'avais pas pris la voiture, ni la moto, j'avais simplement envie de marcher, de regarder le ciel au dessus de moi, une habitude que j'avais pris en venant ici, les étoiles me rappelait tellement de choses .. Alors que j'avançais nonchalamment je pris une bonne bouffée d'air frais, le temps y était propice et l'atmosphère française était .. différentes, rien que les effluves que l'on ressentait en approchant d'un restaurant, l'air frais, l'odeur du pain prés d'une boulangerie, voila des choses qui me plaisait ici.
Une musique vînt à la rencontre de mes oreilles, alors que je me promener tranquillement dans la rue, en m'extasiant de toutes ces choses qui m'entouraient, la boite de nuit n'était plus très loin désormais. Une fois arrivé au porte de la boite de nuit, j'attendais les personnes que je devais retrouver, elles arrivèrent peu après moi, après s'être brièvement dit bonjour nous rentrâmes à l'intérieur et partîmes directement vers le bar, je leur offrit un verre, un fin sourire sur mes lèvres.
Leur compagnie me faisait du bien, ils me permettaient de passablement combler le vide qui me ronger, je levai mon verre avant de dire avec entrain:
-" A la votre !"
Je regardai autour de moi, il y avait un nombre incalculable de femme, ici pour la simple envie de ne pas rentrer seule, malheureusement pour elle, aucune ne rentrerait avec moi, c'était d'ailleurs un sujet de discussion qui me dérangeait, le groupe avec lequel j'avais pris l'habitude de traîner n'arrêter pas de me faire ch*er à ce sujet, mais comment aurais-je pu leurs expliquer que j'avais abandonner la femme que j'aimais parce que j'avais des tueurs à mes trousses.
Et malgré le fait que j'avais stipuler le fait de ne vouloir rencontrer personne, ils ne pouvaient s'empêcher de ramener une femme à chaque sortit que l'on faisait, pour me "caser" avec, c'est d'ailleurs ce que venait de faire l'un d'eux:
-" Hey Huro, regarde qui je ramène, je te présente Amber, elle vient des U.S.A vous devriez avoir des trucs à vous racontez non ?"
La jeune femme me souriait d'un air niais, je la regardais de haut en bas, une grosse poitrine, des vêtements plus provocateur que mes vannes à deux balles quand je me bat, et avec encore plus de peinture sur le visage que sur la toile d'un peintre incompris. Je regardais mon "ami" en soupirant puis m’éloignais du groupe pour me mettre à l'autre bout du bar, je commandai une bouteille de Vodka puis partit m’asseoir dans un canapé, je regardais autour de moi. Tout le monde avait l'air de s'amuser, sauf moi, sauf l'idiot de service qui ne fait rien de sa vie à part aller au travail, rentrer se saouler et dormir en pensant à celle qu'il aime.
La boite de nuit était pleine de fumée, entre celle des cigarettes et celles des appareils prévu à cet effet, je buvais ma Vodka à grande gorgée, les effets ne se firent pas attendre, j'allumai une cigarette, lorsque je la vis, à travers la fumée. Cette silhouette, ces cheveux, je me mis à tousser violemment, je regardais la bouteille que je tenais en main, pour m'assurer de ce que je buvais, puis reportais mon regard sur la silhouette non loin de moi, ma cigarette tomba de ma bouche:
-" Non .. c'est pas possible"
Le regard ébahi, je ne pouvais m'empêcher de la fixer, étais-je en train de rêver ?
Dernière édition par Huro Oshizaka le Jeu 9 Oct - 19:53, édité 2 fois
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Sujet: Re: [Abandonné][Boîte de nuit]Hallucination [PV Yamiko Yuna] Ven 3 Oct - 23:50
Hallucination
Une gorgée, puis deux, puis trois. L'alcool coule à flots, combien de verres ai-je parié que je boirais cul sec, depuis le début de la soirée ? J'avais su compter les quatre premiers, puis j'avais abandonné quand j'avais commencé à ne plus y voir clair, à force de mélanger les alcools. Les joints que je fumais n'y étais pas non plus pour rien, mais à vrai dire j'avais plus ou moins perdu pied avec toutes les notions de précautions auxquelles on doit prêter attention lors de la consommation de substances plus ou moins illicites. Je danse, sur des airs de J-Rock qui me rappellent mes origines -depuis quand les français écoutent autre chose que de l'anglais, dites-moi ?- en collé-serré avec un type inconnu au rapport. Il s'appelle Maxime, ou Matthieu, enfin, un truc comme ça, un prénom qui m'échappe car trop peu important à mes yeux.
Il glisse ses mains sur mes hanches, colle son bassin au mien ; ses lèvres parcourent mon cou puis tentent de s'unir aux miennes, mais j'esquive ce baiser. Un rire m'échappe, alors que la situation n'a rien d'amusante. J'empeste certainement l'alcool, mais il n'est pas en reste. Au moins aussi défoncé que moi, le minot. Comme de trop nombreux soirs depuis près de six mois, je bois, je fume, je divague, j'oublie. Tout ça ne m'amuse pas vraiment, mais ça me permet de m'échapper, ne serait-ce qu'un peu. Car, malgré tout mes efforts, toutes mes tentatives pour fuir la réalité, il est toujours là. Son image ne me quitte pas. Lorsque je ferme les yeux, c'est son visage qui s'impose à moi. Ses cheveux blonds, ses yeux d'un bleu glacial qui s'opposent tellement au feu des miens.
Il me manque. Et moi, pour parer à ce manque, je provoque, je cherche, comme si enchaîner les conquêtes pouvait me permettre de l'oublier. Pourtant, pas une fois depuis son départ je n'ai ne serais-ce qu'embrassé un autre homme. Je n'ai jamais osé, jamais pu. Certains comprenaient, abandonnaient, d'autres insistaient et finissaient à genoux en train de se tenir l'entre-jambes, larmes aux yeux, en lâchant des couinements d'animal estropié. Qu'importe ce qu'il se passait, il me hantait toujours, et je ne pouvais me résoudre à l'idée de ne jamais le retrouver.
Je rouvre les yeux, tirée de ma rêverie par une question que le brun en face de moi m'a posée. Je ne l'ai pas entendue, et à vrai dire, il m'importe peu de savoir ce qu'il me veut. Je tire une nouvelle taffe sur mon joint, m'écartant légèrement de ce type un peu trop collant à mon goût. Mon regard s'égare, à gauche, à droite. Des gens dansent, des gens s'embrassent, des gens se caressent. Puis d'autres, plus sages, ou plus blasés, sont assis, et boivent, et fument, et observent. Parmi ces derniers, un visage familier. Trop familier.
Je me fige, mon souffle se coupe. Un frisson me traverse toute entière, et je m'éloigne encore un peu du français qui tente de me retenir. Je lui lance un regard des plus noirs, qui lui fait bien vite comprendre qu'il risque d'en prendre pour son grade s'il ne me lâche pas. Avertissement que, même totalement ivre, il a la précaution de comprendre et de prendre en compte. Enfin libérée, je m'approche de ce que je considère pour le moment n'être une hallucination provoquée par l'éthanol et les drogues, comme les milliers d'autres que j'ai déjà eues, toujours avec le même espoir que l'une d'elle ne soit réelle.
Je contourne les couples un peu trop excités qui viennent m'obstruer le passage, j'en bouscule quelques uns, sans perdre de vue mon objectif, me retrouvant dans un état second qui, cette fois, n'a rien à voir avec la drogue. Je ne suis plus qu'à quelques pas de l'apparition, et je tends la main vers elle, vers cette silhouette qui ressemble un peu trop à celui que j'ai aimé. A celui de j'aime. Mes doigts tremblent, mon cœur bat un peu trop vite.
« Huro ? »
A la simple prononciation de ce nom, j'entends ma voix se briser en plein milieu, au même moment que quelque chose se fissure en moi. Tout mon être me souffle que cette fois, ce n'est pas qu'une simple hallucination, qu'il est bien réel. Mais c'est trop, tellement, trop beau pour être vrai. Lui, ici.
Il est là.
Dernière édition par Yamiko Yuna le Sam 4 Oct - 16:41, édité 2 fois
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Sujet: Re: [Abandonné][Boîte de nuit]Hallucination [PV Yamiko Yuna] Sam 4 Oct - 0:26
Je venais à peine de me résoudre à me dire que ce ne pouvais être que le fruit de mon imagination, je bu la restant de ma bouteille avant d'aller m'en chercher une autre, je m'affalais de nouveau sur le canapé, ouvrant la bouteille et buvant le quart presque d'un coup, et c'est là où je la vis face à moi, c'était elle je ne pouvais pas me tromper, elle n'était pas le fruit de mon imagination, je ne sais ni pourquoi ni comment mais elle était bien la devant moi, je la dévisageais, ne sachant que dire, étant complètement désemparé. Elle prit la parole en première, sa voix était cassé, elle ne devait pas y croire non plus, elle avait du avoir la même réaction que moi:
« Huro ? »
Je me levai, posant la bouteille sur la petite table ronde face à moi, mon regard de glace, transperça ses yeux de braise, ma main voulu caresser son visage, puis je me résignai, pourquoi ? Elle était devant moi, je la voyait, alors pourquoi avais-je peur qu'elle s'évapore à nouveau si je la touchais ? Je pris mon courage à deux mains, en fermant les yeux, et me jetais dans ses bras l'embrassant avec une fougue encore inconnu pour moi, la passion dévorante du baiser m'envahissait, la chaleur de ses lèvres, ses courbes contre moi, toute ses vieilles sensation qui me revenait me rendait fébrile, des frissons parcourant l'entièreté de mon être, le ventre ballonné.. Que c'était bon de pouvoir ressentir à nouveau tout cela.
Je rompit le baiser, les larmes commençaient à couler sur mes joues, je regardais Yamiko en face, elle était toujours là, face à moi, ce n'était bel et bien pas une hallucination, je ne réussis qu'à parler dans un murmure, avec la voix brisé par l'émotion:
- "Yami .. Mon coeur .. Mais .. Mais qu'est ce que tu fait là .. Tu ne devrais pas être là .. Tu devrais être en sécurité au QG mais sûrement pas ici .."
Instant magique, ou le temps s'arrête, ou plus rien ne compte à part la personne qui nous fait face, je la regardais, un tendre sourire se dessinant sur mes lèvres. Rien n'aurait pu briser ce moment, ou plutôt rien n'aurait du le briser. Alors que je partais dans un autre monde un tapotement au niveau de mon épaule me fit revenir à la réalité, je fronçais les sourcils, qui pouvait bien oser interrompre ce moment. En me retournant je vit un homme brun, qui devait avoir mon âge voir un peu plus, grand frêle, une coupe de cheveux mi-longue et un visage enjôleur, ce qu'il me dit le fut, malheureusement pour lui, beaucoup moins:
-" Et toi là, tu te prend pour qui ?! J'étais en train de la draguer cette nana là, tu peut pas t'en trouver une autre ?!"
Mon sourire s'effaça en une fraction de seconde, je libérais Yamiko de mon étreinte, lui tournant littéralement le dos, je foudroyais l'homme du regard, pris la bouteille et la vida d'une traite, avant de lui exploser dans les côtes. Suite à quoi je l'empoignais par le col, une petite impulsion plus tard mon crâne fit la rencontre de son nez, il partit en arrière, le fait que je le tienne était la seule raison qui l'empêchais de tomber, je le pris par la nuque serrant mon étreinte tel un enragé et encastra sa tête dans la table basse, une fois fini avec lui, je me retournais à nouveau vers Yamiko.
Je lui pris la main et l'emmena plus loin la boite de nuit avait une deuxième sortie qui menait à une petite terrasse, nous entrâmes dans un couloir puis je la plaquais contre le mur pour l'embrasser de plus belle, l'adrénaline de l'énervement venant, cette fois, ce mêler à la fougue que j'avais ressenti quelque minutes plus tôt
Mes mains vinrent caresser les hanches de la petite rousse, tableau plutôt comique de voir cette mignonne jeune fille être encadrer par un mastodonte tout droit sortit d'une propagande des jeunesses Hitlérienne. Je regardais Yamiko, les yeux pétillants comme jamais, et empli d'amour:
-" Yamiko .. Ce que tu fait la est dangereux, tu peut pas me suivre .. On ne sait pas qui peut6 être ici .. C'est de la folie .. Mais .. Put**n je suis tellement heureux de te revoir .. Tu m'as manquer mon amour .. Tellement manquer"
Je calais ma tête dans le creux de son cou, comme j'avais l'habitude de le faire lorsque nous regardions la télé à l'appartement, calé dans le canapé, époque lointaine ou tout se passé bien, ou je n'avais pas à fuir ma vie, mais maintenant qu'est ce qui allais advenir, pourrons nous rester ici ? Trop de question défilé dans ma tête, je devais me tenir sur mes gardes .. Pour elle.
Dernière édition par Huro Oshizaka le Jeu 9 Oct - 19:53, édité 1 fois
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Sujet: Re: [Abandonné][Boîte de nuit]Hallucination [PV Yamiko Yuna] Sam 4 Oct - 1:01
Hallucination
Un léger mouvement, un frémissement, une hésitation. Que faire ? Je n'en avais aucune idée. Me jeter à son cou et l'embrasser comme si ma vie en dépendait ? Lui faire des reproches ? M'enfuir ? Tant de possibilités se disputaient à l'intérieur de ma tête, et il y avait trop de bruit et d'agitation, et j'étais bien trop perturbée pour pouvoir trouver une solution correcte. Lui, il hésita moins longtemps que moi. Et, bientôt, je sentis à nouveau son goût sur mes lèvres, la chaleur de ses bras autour de moi. Tant de sensations oubliées qui me revenaient et m'envahissaient, comme au premier jour. Mon souffle était court, entrecoupé par l'émotion, et je senti une larme rouler sur ma joue. Trop de mois sans lui, beaucoup trop. Et, aujourd'hui, il était là, devant moi, contre moi. Le temps avait passé, mais c'est comme si nous ne nous étions jamais séparés, si nous n'avions jamais été éloignés l'un de l'autre.
Je déglutis à ses paroles. Le QG... Sécurité ? Allez savoir, avec mes abus de substances, je n'étais en sécurité nul part, et c'était certainement déjà un miracle que je n'ai pas encore fait d'overdose. Et puis, avec mon frère qui m'avait retrouvée... Non, je n'étais pas en sécurité, à Chiba. Je soupirais, mes bras entourant son cou, baissant légèrement le regard.
« Je devais m'en aller... Car non, je n'étais pas en sécurité, là-bas. Pas sans toi, en tout cas. »
Soudain, Maxime, ou Matthieu, ou Monsieur-pot-de-colle-ambulant arriva, cherchant des noises à Huro. Je roulais des yeux, prévoyant presque au détail près comment les choses allaient tourner. Je ne me trompais que de peu, et, quoiqu'il en soit, l'issue du duel était parfaitement celle que j'avais prédite : mon blondinet l'emportait, et de loin. L'autre lourdingue n'avait rien eu le temps de faire. Le pauvre.
Huro m'entraîna à sa suite, dans un coin plus calme, et je me laissais plaquer contre le mur en répondant à son baiser avec au moins autant de fougue que lui, provoquée par tous ces mois sans plus l'avoir vu ni embrassé. Il m'avait manqué, et toute la puissance de ce manque se ressentait au travers de mon baiser et de mon étreinte. J'aurais voulu ne plus le lâcher, ne plus le laisser m'échapper. J'avais peur que, si jamais je défaisais mon étreinte, il s'en aille et me laisse une seconde fois derrière lui, sans un mot.
Mon regard se plongea dans le sien, à nouveau les contraires s'attiraient, incapables de se détacher l'un de l'autre. Tout un mélange d'émotion se déversait dans nos êtres, et je me doutais qu'il devait être au moins aussi troublé et partagé que moi. Cependant, un de ses mots eu comme un déclic chez moi. « Dangereux ». Il avait bien dit « dangereux » ?
Je le laissais faire, tentant de contenir la colère qui s'emparait de moi. J'y parvins, l'espace de quelques minutes, mais finalement, j'explosais. Une force nouvelle me saisit, et je me dégageais pour échanger les rôles et le plaquer lui contre le mur. La claque fusa, violente, brève, précise. Une claque bien placée, comme je n'en avais certainement jamais mise à quiconque. Mes yeux luisaient de rancune, de douleur, d'incompréhension, de peur.
« Dangereux ? T'as bien dit DANGEREUX ? Tu te fous pas un peu de ma gueule ? T'as idée de ce que j'ai enduré, pendant ces six mois ? TU IMAGINES AU MOINS ? »
J'hurlais, me foutant pas mal que quelqu'un d'autre que lui puisse m'entendre. Oui, je m'en foutais, il fallait que tout ce que je retenais depuis tout ce temps sorte. Effet bombe à retardement, c'était inévitable suite à tout ça.
« Je me suis... totalement perdue ! J'ai lâché le gang, je suis devenue une de ces putains de nanas défoncées vingt-trois heures sur vingt-quatre qui se shoote chaque fois un peu plus pour oublier, t'imagines à quel point je suis tombée bas ? »
Tant de rage perçait dans ma voix. Je n'avais jamais été autant en colère contre quelqu'un, jamais je ne m'étais sentie aussi trahie. J'avais besoin d'explications, mais surtout, j'avais besoin qu'il comprenne que quelque soit la raison qui l'avait poussé à partir, je n'avais pas été plus en sûreté sans lui.
« Et mon connard de frère qui s'est pointé, je suis sûre qu'il m'aurait flinguée si j'étais restée là-bas ! Je pouvais pas rester à Chiba, fallait que je m'arrache et... Et putain, comment tu voulais que je sache que t'étais en France bordel ?! Je m'interrompis, le temps de reprendre mon souffle. Pourquoi t'es parti, putain ? »
Ma voix se brisa sur la dernière phrase, et je m'accrochais à son haut, me cachant contre lui alors que mes larmes inondaient mes joues. Certes, j'avais plus de caractère qu'autrefois, mais Huro demeurait ma plus grande force, mais aussi, et surtout, ma plus terrible faiblesse.
Dernière édition par Yamiko Yuna le Sam 4 Oct - 16:43, édité 1 fois
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Sujet: Re: [Abandonné][Boîte de nuit]Hallucination [PV Yamiko Yuna] Sam 4 Oct - 2:05
Une chose était sur, à ce moment précis je venais de retrouver ma Yamiko, la femme avec un caractère bien trempé, la femme qui ne se laissait pas faire et qui n'avais peur de rien, malgré tout ce que j'avais pu me prendre dans le visage, les innombrables coups de poings, claques, coup de battes et j'en passe, qui avait insensibilisé mon visage à la douleur, j'avais ressenti la claque qu'elle venait de me donner, elle avait réussi à me faire mal, là où personne ne le pouvait depuis bien longtemps. Je l'écoutais m'envoyer toute sa haine en pleine gueule sans broncher, d'un côté je ne pouvais rien dire, je l'avais abandonner certes j'avais mes raisons, bien sur elle pourrais comprendre une fois que je lui aurais expliquer de quoi il s'agissait, mais elle avait besoin de se défouler, elle avait besoin de relâcher toute la pression qui lui pesait sur le cœur depuis que nous avions été séparé, depuis ces six longs et interminables mois.
Malheureusement, je n'avais pas pu tout prévoir, et le retour de son frère m'affligea aussi, j'avais complètement mis de côtés cette éventualités, et je m'en voulais de ne pas y avoir penser, je m'en voulais de l'avoir laisser tout court et de ne pas l'avoir emmené avec moi, mais d'un côté j'avais peur de la perdre si je faisais ça, j'avais du prendre une décision rapidement et c'est ce que j'avais fait qu'elle soit bonne ou non.
Je me senti encore plus mal lorsqu'elle se blottit contre moi, en larmes, mais d'un côté cela me faisait tellement de bien, de voir qu'elle ne puisse se passer de moi comme je ne peut me passer d'elle, je la pris dans mes bras, la serrant avec force et amour, l'encadrant du mieux que je pouvais, me transformant en bouclier humain pour elle, je ne voulais plus la lâcher, je ne pouvais simplement plus. Je retint les larmes qui me vinrent, je devais rester fort, pour elle, pour nous, on ne pouvait pas être deux à tomber dans ce jeu, ou nous n'en sortirions probablement pas.
Je tentais de la calmer du mieux que je pouvais, l'embrassant, la câlinant, la serrant contre moi, mon cœur s'emballait, je redevenais fébrile, il fallait que ça cesse, je la repoussais doucement et vint caresser sa joue pour y essuyer les larmes qui y coulaient. Je la pris à nouveau par la main et l'emmena à l'extérieur, je lui dit d'aller s'asseoir à une table puis partit en direction du bar, je revins avec deux verres de whisky et en posa un vers elle.
Je m'assis en face à face et soupirai, je ne savais pas par quoi je devais commencer, entre lui expliquer les raisons de mon départ et le fait de lui devoir des excuses, mon regard se baissa pendant de longues secondes avant de la fixer à nouveau, mes yeux bleus glacés pétillants rien qu'à sa vue:
-" Yamiko.. Je .. Euh .. Je suis désolé .. Je sais c'est très con, c'est trop facile à dire, mais je ne voulais pas te laisser seule, je pensais pas que ça prendrai cette tournure.. Tu t'est toujours montrer forte, à ne jamais baisser la tête .. Je pensais que tu resterais dans le gang et que tout se passerais bien pour toi .. J'ai merdé mais j'ai une bonne raison.."
Voila venue l'heure fatidique, l'heure des aveux, je savais, au fond de moi que je n'aurai pas pu garder ça pour moi éternellement .. Valait il peut être mieux que tout soit clair maintenant plutôt que continuer à garder les choses pour moi, certes j'avais peur quand la mettant au courant elle soit une cible elle aussi, mais d'un côté rien ne pouvais nous arrêtais lorsque nous étions réunis. Un profonde inspiration pour me donner le courage, une brûlure au cœur, j'avais du mal à me calmer, mes mains tremblaient, mon corps entier tremblait. Je a regardais fixement dans les yeux, me racla la gorge une dernière fois et commença à raconter ce qui s'était passé pour moi depuis notre dernière soirée ensemble:
-" Voila .. Euh.. La mort du chef n'as pas forcément plus à certaines personnes très influente dans les relations mafieuse .. mais ça tu le savais déjà .. et le problème est qu'un soir après que tu soit aller dormir je suis sorti parce que je n'y arrivais pas, en descendant dans la rue j'ai ressenti comme un mal aise, des gens me suivaient .. Alors je suis allé dans une ruelle pour être sûr sauf que pas de bol, j'avais raison .."
Le début était fait mais c'était pas le plus dur à dire, cette foutu vie qui me rattrapais dans ma tête, je revoyais tout ce qui s'était passé ces six derniers mois, je déglutit difficilement, car pour la première fois dans ma vie je n'avais pas réussi à surmonter l'épreuve qui m'avait été donné, et j'avais fuis, j'avais trahis tout mes principe et la femme que j'aimais, j'avais honte de moi, plus le temps passait plus je me disais que j'avais fait la plus belle connerie de ma vie en abandonnant Yamiko, et pourtant ça ne partait pas d'un mauvais sentiment, mais j'étais désemparé. Une minute de silence, me permettant de me remettre les idées en place, une nouvelle inspiration, pour me donner du courage pour me permettre de continuer mon histoire:
-" Les mecs qui me suivaient avait été envoyé pour venger Mookyul, l'avoir tué avait apparemment compromis beaucoup d'affaires de la Mafia, mais c'est mecs la ne plaisante pas, ce n'est pas les petites gangsta auxquels on a l'habitude de se frotter, enfin malheureusement pour eux ils ne me connaissait pas non plus, j'ai réussi à m'échapper .. Et c'est pour ça que .. En te couchant tu m'avais devant toi .. Mais pas en te levant. J'ai juste eu le temps d'aller au QG de prendre le strict nécessaire et je suis partit, il ne savent pas qui tu est tu est trop jeune dans le gang, c'est pour ça que je ne t'ais pas emmené avec moi .. Si tu avais était là il aurait pu te faire du mal, ou t'utiliser pour me faire chanter .."
Je pris une nouvelle pause, ayant peur de la réaction de Yamiko et en même temps parce que me remémorer ces moments était douloureux, rien que d'y repenser je sentais encore les coups de barre de fer me briser les côtes, je grimaçai, buvant une gorgée pour faire passer tout ça et reprit mon monologue, sans enthousiasmante:
-" Je suis partit aux U.S, je pensais pouvoir être tranquille là haut, je pensais qu'une fois après avoir disparu du Japon il tenterait de me chercher mais sans s'en prendre au gang, ni à toi .. Mais bon je me suis fait choper j'avais trouvé un boulot là haut et un jour ils ont débarquer, J'ai encore du fuir pour sauver ma peau, j'ai passer plusieurs semaines à me cacher dans des camions comme un clandestin.. Puis j'ai eu l'idée d'aller en France, je savais que ici il n'y avait personne qui pourrait me nuire .. J'aurai du y venir dés le début .."
Je bu à nouveau une gorgée, finissant ce qui restait dans le verre et me levais je vint me mettre à genoux prêt de Yamiko et l'enlaça, posant ma tête sur ses cuisses, fermant les yeux, ne profitant que de la chaleur qui émanait de son corps:
-" Je suis désolé mon coeur .. Je ne voulais pas te faire vivre tout ça .. Je voulais pas que tu soit mêler à cette merde .. Mais maintenant que tu est là .. on va reprendre notre vie .. Cela fait plusieurs mois que je vis ici maintenant et j'ai encore eu aucun problème .."
Je me relevai et vint l'embrasser amoureusement, mes mains vinrent emprisonner son visage, alors que ma langue s’immisça dans sa bouche pour retrouver la douce chaleur de notre amour, je ne pouvais m'empêcher de lui prendre ce baiser langoureux, ça m'avait tellement manquer, elle m'avait manquer. Une chose est sûr maintenant je me rend compte que sans elle je ne peut que crever, elle est la corde qui me rattache à la vie, et plus jamais je ne pourrais lâcher cette corde.
-" Je t'aime mon amour, je t'aime comme un fou, j'ai fait la pire erreur en te laissant mais laisse moi me rattraper, plus jamais je ne me séparerai de toi, je referais plus cette connerie, je te le jure .."
Je la pris dans mes bras, m'asseyant à sa place et la posa sur mes genoux, puis je fis passer mes bras autour d'elle la serrant du mieux que je le pouvais contre moi, mon front coller au sien, mes yeux dans ses yeux, qu'est ce que c'était bon de pouvoir refaire tout ça, de pouvoir revivre. L'amour est chienne car quand elle vous attrape elle ne vous lâche plus, quand vous vous en éloigné vous n'êtes qu'une carcasse vide .. Mais putain que l'amour est bon.
Je fermais les yeux et vint de nouveau l'embrasser, plus délicatement, je déposais simplement mes lèvres contres les siennes, dans un tendre baiser, me délectant du goût de ses lèvres.
En l'air la coc, l'héro, la beuh et toute ces merdes, je n'ais qu'une drogue et c'est elle.
Dernière édition par Huro Oshizaka le Jeu 9 Oct - 19:54, édité 1 fois
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Sujet: Re: [Abandonné][Boîte de nuit]Hallucination [PV Yamiko Yuna] Sam 4 Oct - 2:50
Hallucination
Il m'avait tellement manqué, et moi, tout ce que je trouvais à faire, après six mois de séparation, c'était l'ensevelir de reproches. Mais toutes ces questions m'avaient tellement rongée, tout ce qu'il s'était passé m'avait tellement égarée. Et le manque, ce manque qui vous ronge le cœur et l'esprit, jusqu'à vous faire sombrer dans un état second duquel vous ne ressortez pas tant que vous n'êtes pas auprès de l'être par la faute de qui vous êtes tel quel. Ce manque qui dévore tant la conscience qu'il saurait vous faire sombrer dans la folie. C'est ce manque le plus terrible qui m'a brûlée de l'intérieur, à chaque seconde passée loin de lui, loin de ce seul amour que je n'ai jamais eu. C'est insensé peut-être, je n'ai que dix-sept ans, et à dix-sept ans, les amours lycéens sont censés être nombreux et plus ou moins éphémères, mais je sais qu'avec Huro les choses ne fonctionnent pas comme ça. On aime, et ce n'est pas pas qu'à moitié, car il est ma moitié. Celui qu'on appelle communément « le bon ». Vous savez, cet être avec qui vous vous sentez en parfaite harmonie, comme si c'était une évidence, et que plus rien ne pouvait vous détourner de cette personne, qu'importe les blessures, le temps, les coups du sort, ou n'importe quelle entité qui saurait briser un couple quelconque. Non, Huro et moi étions bien plus forts que tout ça, c'était une certitude qui m'habitait depuis le premier jour.
Et, plus il m'étreignait et m'embrassait, plus ce sentiment que ma vie se poursuivrait à ses côtés s'ancrait en moi. Cette certitude fut ce qui me permit de me calmer : qu'importe les tempêtes, il était là, près de moi, et c'est tout ce qui m'importait, tout ce que je jugeais important à cet instant. Il était tout ce dont j'avais besoin pour être heureuse. Il était mon bonheur, tout simplement. Alors, doucement, je retrouvais un souffle correct, et mes larmes cessèrent de couler. Je le regardais un instant, esquissant un petit sourire, comme pour lui dire « ça va », puis le suivis dehors pour aller m'asseoir.
La nuit était claire, les températures un peu fraîches mais pas encore assez pour me déranger plus que ça. Mon regard se perdit dans la contemplation des étoiles, ces milliers d'astres qui veillaient sur nous, de là haut, de là où aucun être humain n'irait jamais. Je me souvenais d'un conte de ma mère, qui, quand j'étais petite, me disait que chaque étoile représentait le vœu que quelqu'un avait fait un jour. Tant de souhaits pour tant d'humains. Alors, quelle était l'étoile de mon souhait de retrouver Huro, que j'avais répété, sans cesse, jour après jour, comme une interminable prière ? Certainement la plus brillante des cieux. Je lâchais un soupir blasé, me désespérant moi-même de songer encore à ces histoires d'enfants qui n'ont plus raison d'être à mon âge, et qui, pourtant, me sont tellement chères, puisque venant d'une époque où tout était plus doux, plus simple.
Je fermais les yeux, me laissant bercer par les sons de la nuit, jusqu'à entendre des pas se rapprocher, devinant sans mal qu'il s'agissait d'Huro. J'entendis le bruit d'un verre que l'on pose sur la table, et ne rouvris les yeux qu'à cet instant pour prendre le verre et boire une petite gorgée. J'étais déjà bien arrosée, autant ne pas en rajouter en buvant un peu trop vite cette fois-ci. Je me contentais alors d'écouter ce qu'il avait à dire pour sa défense, sans l'interrompre. J'aurais tout le temps pour le faire après, s'il le fallait. Pour le moment, je me taisais, l'observant sans laisser aucune émotion transparaître à travers mes yeux de braises.
Je lui aurais volontiers fait remarquer qu'il devrait réfléchir à deux fois avant d'agir, et parler de ce genre de choses avant de prendre une décision des plus stupides, mais je ravalais mes paroles, me mordant la langue pour ne pas lui lancer une remarque acerbe.
J'eu toutefois un frisson, lorsqu'il parla de ces hauts placés de la Mafia. Des hommes sans aucun scrupules, qui n'agissaient toujours que par intérêt, et qui n'avaient aucune parole. Des êtres à qui on ne pouvait pas faire confiance, des crapules prêtes à vous assassiner d'un instant à l'autre sans aucun remord ensuite. Je préférais ne pas savoir dans combien de sangs différents leurs mains pouvaient bien avoir baignées, mais je devinais que leurs crimes étaient bien plus nombreux que les miens, et que tous ceux des membres du Yôkai Gang réunis.
Il est vrai que j'avais eu un avantage, en intégrant le gang si tard, j'avais été protégée car encore inconnue de ces foutus Mafieux. Mais ces Mafieux, justement, ne m'effrayaient pas. Je n'avais jamais craint pour ma vie, et ce n'étaient pas de sales types sans cœur ni âme qui m'auraient fait changer d'avis. Et, quitte à passer l'arme à gauche, autant que ce soit en présence de l'homme qui m'avait rendue heureuse, non ?
Je me rendis compte que, pendant son récit, j'avais achevé de vider mon verre, lorsqu'il posa le sien pour s'approcher de moi. Je l'observais s'installer, caressant doucement ses cheveux qui lui avaient valu le surnom que je lui avais donné dés le premier jour et qu'il détestait tant, mais que je n'avais pour autant jamais cessé d'utiliser. Plus on m'interdisait quelque chose... plus je le faisais.
Il se redressa, m'embrassa, et je répondis à ce baiser avec plus d'amour que jamais. J'avais l'impression d'émerger d'un long, très long cauchemar. J'avais l'esprit embrumé par mes consommations, et pourtant j'y voyais plus clair que jamais. Je me sentais vivante, moi-même, entière. Je n'avais été qu'un creux, qu'une carcasse vide, tout ce temps où il avait été loin de moi, et, enfin, je revivais. Je redécouvrais cette sensation d'être pleinement heureuse, comblée, amoureuse. On m'avait enfin rendu ce qui m'avait été volé, et rien n'aurait pu me rendre plus euphorique que ça, je nageais en plein rêve, et plus rien ne pouvait me faire redescendre. J'étais totalement stone, mais shootée à l'amour cette fois.
Je m'installais sur ses genoux, entourant à nouveau son cou de mes bras, répondant à son baiser avec toute la tendresse dont j'étais capable, le prolongeant jusqu'à ce que l'oxygène me manque. Je n'avais pas encore parlé, je ne m'en rendais compte que maintenant. Je m'appuyais alors sur son épaule en fermant les yeux, laissant un filet de voix s'échapper de mes lèvres.
« Tu n'aurais jamais du partir... J'ai cru mourir sans toi, crever sous le poids de ton absence. C'est bien plus que tout ce que je peux supporter. Tant que tu es là, je peux tout encaisser, tout... Mais si tu pars, je ne suis plus rien, Huro. »
Je rouvris les yeux et plongeais dans les siens pour m'y noyer, comme dans le plus profond des océans, caressant sa joue du bout des doigts. Sur sa peau, mes doigts frémissaient, comme parcourus de milliers de courants électriques. Il m'avait toujours fait cet effet, il était le seul et l'unique à y être parvenu, en dix-sept ans.
« Ne me laisse plus jamais. Qu'importe le danger, je veux qu'on l'affronte ensemble. Je te pardonne une fois... Pas deux. »
Je me relevais, le prenant par la main pour le faire se lever avec moi, retrouvant soudainement cet air malicieux que j'affichais continuellement, en temps normal. J'avais, en l'espace d'un instant, retrouvé ce côté espiègle qui manquait tant lorsqu'il n'était pas là.
« Dis-moi, mon amour, es-tu bon danseur ? »
Il ne s'agissait pas vraiment d'une question au sens propre du terme. Mais plutôt... d'une mise au défi. J'esquissais un sourire en coin, provoquant, qui pouvait aisément rappeler celui que je lui avais lancé, le premier jour, lorsqu'il avait braqué son arme sur moi dans l'entrepôt. Alors, cap, pas cap ?
Dernière édition par Yamiko Yuna le Sam 4 Oct - 16:45, édité 1 fois
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Sujet: Re: [Abandonné][Boîte de nuit]Hallucination [PV Yamiko Yuna] Sam 4 Oct - 15:06
Tout ce qu'elle me disait me faisait mal, chaque mot était un nouveau poignard qui me transperçait, poignard que je me plantais par ma simple stupidité, par mes erreurs passées. J'avais complètement fauté, ma décision avait été irréfléchie, mais dans un moment de panique qui peut bien prendre une bonne décision ?
Mais nous étions réunis aujourd'hui, on pouvais oublier tout cela, car maintenant, c'était elle et moi, et rien d'autre, rien au monde ne me séparerait à nouveau de Yamiko, je me promis cette chose en regardant le ciel, alors qu'une étoile se mit à briller plus que les autres, ma promesse ainsi faite.
Je fut heureux de revoir l'air taquin de Yamiko à nouveau inscrit sur son visage, cet air qui au début m'avait mis en rogne, puis au fil du temps qui su me dompter, cet air qui n'avait pas quitter mon esprit depuis six mois, six mois .. chaque fois que j'y repensais une nouvelle fissure naissait dans mon cœur, d'autant plus après avoir retrouver ma femme.
Elle me mis au défi d'aller danser avec elle, ces défis qui étaient coutume chez nous, nous ne pouvions pas nous empêcher de nous en lancer à chaque fois. Petite routine lançait dés notre rencontre.
Je soupirais, danser, je devais aller danser, mais je ne savais pas danser ! j'étais un piètre danseur, la seule chose que je réussissais à faire était de foutre tout les autres danseurs hors de la piste, mais elle m'avait lancé un défi, et ma fierté faisait que je ne pouvais pas le refuser.
Je la pris par le main puis l'emmena sur la piste de dance, où se trouvait déjà un bon nombre de couple se trémoussant les uns contre les autres, une musique endiablé envahissait le bâtiment, des lumières dansaient sur la piste en accord avec les gens. Je soupirai à nouveau, me préparant à être ridicule mais au moins je le serais en la compagnie de la personne que j'aime. Mes mains se glissant sur ses hanches, mon bassin collé au sien, tout comme mon torse contre sa poitrine, je l'embrassai amoureusement, commençant à me déhancher contre elle, certes, il y avait pas que la danse qui me donner l'envie de me coller contre elle de cette manière, mais c'était un début, la soirée ne faisait que commencer.
Je la regardai dans les yeux en souriant, petit sourire en coin pour dire "je l'ais fait" mon front vint se coller au sien, alors que mes lèvres se déposait à nouveau sur les siennes. Mon corps s'embrasait alors que les minutes s'écoulait, je revivais peu à peu, toute les blessures que je m'étais infliger, toute ses fissures qui habitait mon cœur se refermait peu à peu par le simple fait de sa présence, elle était là et tout allais pour le mieux. Un regard filant sur elle à toute vitesse, un petit sourire en coin:
-" Je t'aime mon amour, je ne te lâcherais plus je te le promet .."
Je me serrais encore un peu plus contre elle, profitant de ce moment, ou je pouvais la toucher, la sentir contre moi. Chaque seconde qui passais m'emplissait de bonheur, je voulais que cette soirée ne se finisse pas.
Elle est là, c'est tout ce qui compte, je ne m'en passerais plus.
Dernière édition par Huro Oshizaka le Jeu 9 Oct - 19:55, édité 1 fois
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Sujet: Re: [Abandonné][Boîte de nuit]Hallucination [PV Yamiko Yuna] Sam 4 Oct - 17:24
Hallucination
Défi relevé. Il avait plus de cran que je ne l'aurais espéré ; je savais pertinemment que la danse n'était pas l'un de ses domaines de prédilection -et c'est précisément la raison pour laquelle je l'avais défié sur ce plan-là. Disons que c'était de bonne guerre, non ?
Au moins, qu'importe les circonstances, nous étions ensemble, tous les deux, et c'était tout ce qui m'importait. Plus rien d'autre n'avait d'importance quand il était près de moi. Il était tout ce dont j'avais besoin, mes rêves, mon souffle et mon inspiration. Il était mon amour, tout simplement, et j'avais envie de dire qu'il était l'homme de ma vie, tout simplement. Car oui, je n'avais aucun doute sur le fait que nous serions encore ensemble, côté à côté, dans des années, quand nous serons trop vieux pour poursuivre nos activités malsaines dans les rues.
Je n'avais qu'une peur : celle de me réveiller, dans une ruelle quelconque de Chiba, et de découvrir que tout ce qui se déroule en ce moment n'était qu'un énième rêve que mon inconscient avait créé de toutes pièces pour mieux me torturer. Mais celui-ci était plus réaliste qu'aucun autre, tout mes sens étaient à l'affût, tout en moi était persuadé que cette fois, tout était vrai. Mais la peur ne me quittait pas. Il semblait des plus sincères lorsqu'il me disait qu'il ne me quitterait plus, mais comment savoir ? La vie nous oblige parfois à quitter tout ce qu'on aime, il l'avait déjà prouvé. Alors, comment être persuadée que ceci ne se reproduirait pas, tôt ou tard ?
Je chassais mes angoisses dans un coin de mon esprit, me concentrant sur l'instant présent, les sensations qui m'envahissait, la douce chaleur qui m'entourait et qui coulait dans mes veines. Malgré l'accès de colère que j'avais eu tantôt, à présent il n'y avait plus rien d'autre qu'un bonheur sans nom qui m'emplissait toute entière. A vrai dire, il suffisait de nous voir pour se rendre compte que moi sans lui, je n'étais rien. J'étais tombée on ne peut plus bas, mais, à présent qu'il était là, je savais que je finirais par sortir de l'alcoolisme et de la drogue. Il faudrait du temps, mais il était là pour me soutenir et panser mes plaies. Tout ne pouvait qu'aller mieux, à présent.
« Je t'aime... Et à partir d'aujourd'hui, chaque combat sera le notre. Pas question de se diviser, même sous prétexte de protéger l'autre. D'accord ? »
Un léger sourire flottait sur mes lèvres, plus rien n'importait, tout était parfait. Mais, bien évidemment, toute bonne chose a une fin. Et certains mecs devraient être moins collants, si seulement... Car monsieur Maxime Matthieu Machin revint à la charge, mais cette fois-ci entouré par deux gaillards, dont un seul pouvait prétendre avoir un semblant de la carrure d'Huro, et peut-être sa force, mais certainement pas l'agilité et les réflexes qu'apportaient l'entraînement -qui n'en était pas vraiment un, puisqu'on risquait réellement nos vies- des combats de rues.
« Hey, on t'a pas appris à ne pas toucher aux nanas en ligne de mire des autres mecs, enfoiré ?
Je peux savoir pour qui tu te prends ? fulminais-je, furieuse.
Ta gueule, je t'ai pas parlé à toi. »
D'où, de qui, on ne su pas, mais le premier coup parti. Et, d'un coup, je paniquais, tentant vainement de les séparer, alors que les gens tout autour s'écartaient pour ne pas risquer un mauvais coup. Je pensais qu'il y aurait un mort ce soir, sachant que c'était très vite fait, lorsque tout s'arrêta, en un instant. Je regardais les colosses qui tenaient les énergumènes, en clignant des yeux. Les videurs. Ça, ça voulait dire qu'on allait finir dehors.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, nous étions virés à l'extérieur, et je regardais Huro, avec l'air de ne rien comprendre à ce qu'il s'était passé. Puis, d'un coup, j'éclatais de rire, m'appuyant contre le mur, des larmes de joie au coin de mes yeux. Je mis un petit moment avant de me calmer, reprenant lentement ma respiration.
« On ne change pas une équipe qui gagne ! »
Je soupirais un bon coup, ravie. Maintenant, restait à savoir où est-ce que nous allions aller. Si Huro était là depuis un moment, il devait très certainement avoir un appartement, où nous pourrions nous rendre pour finir la soirée rien qu'entre nous d'eux. Innocemment, je vins embrasser ses lèvres en le regardant.
« Etant donné que je suppose que ce soir, nous ne rentrerons plus dans cette boîte... Où allons-nous finir la soirée ? Des retrouvailles, ça se fête, non ? »
Mon ton était malicieux, mon regard pétillant. Décidément, je n'avais jamais été plus en vie qu'à ses côtés.
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Sujet: Re: [Abandonné][Boîte de nuit]Hallucination [PV Yamiko Yuna] Dim 5 Oct - 14:39
Notre danse ne dura pas longtemps, vu que le bellâtre brun de mes deux revînt à la charge avec deux de ses "copines", ils cherchaient à nouveau les noises, c'est sur qu'à plusieurs ça paraissait plus facile de s'en prendre à un gars, sauf que non. La bagarre fut pourtant de courte durée, non pas que j'en eu finis avec eux en un claquement de doigts, mais les videurs avaient été prévenu et nous avais séparé.
Nous nous retrouvions donc dehors avec Yamiko, notre soirée dans la boite s'était quelque peu écourté, mais qu'à cela ne tienne, tant qu'on était l'un avec l'autre l'endroit importait peu. Je regardais Yamiko rire aux éclats, cela me fit plaisir de la voir comme cela, la voir riante alors qu'elle avait passé, de ce qu'elle me disait, six mois saoul et malheureuse. La voir revivre était ma principale préoccupation à partir de maintenant, et rien ne m'empêcherais de mener cette mission à bien.
Elle me demanda ou est ce que nous pourrions finir la soirée, je me collais au mur la prenant dans mes bras puis réfléchis à un endroit, puis une idée me vint en tête, j'avais trouver l'endroit ou nous pourrions nous éclater mieux que nul part tout les deux, ça mêlerait vandalisme, rire, et tout ce qui va avec. Je l'embrassais amoureusement, caressant ses hanches d'une manière bien parlante, et oui ça faisait tout de même six mois. Mes baisers descendirent dans son cou, ou je vint mordre la peau de son cou avec envie.
Je la regardais dans les yeux en souriant puis lui prit la main, mon regard pétillait de malice et de folie, je me mit à rire un peu bêtement:
-" Mon coeur .. Tu aime toujours les poussées d'adrénaline et le vandalisme ? Car on va s'amuser ce soir"
Rien que d'y penser cette petite surprise risquée d'être bien amusante, on aurait de quoi faire toute la nuit et on ne risquait pas de manquer de quelque chose, j'en étais exciter d'avancer, je regardais à nouveau Yamiko dans les yeux, un grand sourire s'affichait sur mes lèvres comme pour dire "prépare toi", je l'emmenai avec moi un peu plus loin, car avant d'y aller j'avais besoin de quelque chose.
Je l'emmenai vers un buisson et lui dit de m'attendre ici, je me mit à courir disparaissant dans le noir, je savais que cette image ne lui plairait pas mais je n'en avais pas pour longtemps. Je revins un quart d'heure après être partit, une pince coupante à la main, je lui prit la main et l'embrassa amoureusement, avant de l'emmener avec moi.
Nous partîmes de la boite de nuit, mais sans regret car un tas d'idées folles courrait dans ma tête, on allait passer une de nos nuits les plus grandioses.
[FIN DU RP, REPRISE AU CENTRE COMMERCIAL]
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Sujet: Re: [Abandonné][Boîte de nuit]Hallucination [PV Yamiko Yuna]
[Abandonné][Boîte de nuit]Hallucination [PV Yamiko Yuna]