[Abandonné][Toit]La première rencontre est souvent la plus décisive [Stryker Senri/Mikami Tu Oderschvank]

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"Tu n'es pas seule Mika, tu as ton entourage, et puis je suis là, tu le sais. Ta pathologie, peut être soigné. Tu sais ce trouble du comportement est commun aux adolescents. Je sais que tu n'aimes pas les médecins, mais je suis ici pour t'aider à aller mieux. Et pour aller mieux tu dois t'ouvrir à moi, et prendre ton traitement."

Putain ! Tu peux pas la fermer un peu ?! J'avais eû ce discourt le matin même, et maintenant j'étais au Lycée, sur le toit plus exactement. Lieu calme et désert, ou tu peux réfléchir et faire le vide en même temps.

En même temps, je n'aurais pas supporté être assise sur une chaise entre quatre murs, obligée d'écouter un interminable monologue d'un professeur imbu de lui-même et qui plus est' incompétent. J'aurais pété une durite. Une clope à la bouche, ma main effleurait nerveusement ce flacon remplit de clonazépam, plus souvent appelé "Rivotril" ou "anti-épileptique, anti-convulsant".

Je me posais cette question Sans cesse, "dois-je les prendre ou les jeter ?" Je ne connaissais personne dans mon cas, personne ne comprenait, pas même Will ou Viktor. Mais je voulais aller mieux, mais ces "choses", non. Pas avec eux.

Lucile n'arrêtait pas de m'envoyer des SMS, elle devait être inquiéte, sûrement, je ne suis pas dans sa tête. Et merde ! Assez de questions ! Assez de doutes ! Assez de tous ! J'en ai marre. Le coeur qui palpite, les tremblements, les bouffées de chaleurs, Voila ce qui m'arrivais.

Je mis mon casque, lançant un morceau de Dubstep vrillant mes oreilles. Je me releva rapidement, foutant un coup de pied rageur dans mon sac et ma veste qui voltigèrent. Je me rapprocha de la rambarde, de la, tous semblait petit, insignifiant, fragile.

"-Tu voulais m'arnaquer hein ? Bah tu sais quoi ? Va te faire foutre ! Va te faire foutre toi et ton putain de médicament ! Va crever, souffre, va agoniser comme une ******* , sal***!"

Je lança le Rivotril, le flacon s'envola, puis s'écrasa sur le sol du toit, à quelques mètres de moi. La musique s'insinua violemment en moi. Oubliant le monde extérieur, je commença des mouvements fluides, la puissance de la musique me procurais une énergie nouvelle, mêlée à la colère, je me sentais invincible, plus rien ne pouvais m'arrêter.....

La Première Rencontre est Souvent la plus Décisive

Feat Mikami Tu Oderschvank

Le jeune homme sortit de l'infirmerie, un soupire traversa ses lèvres alors qu'il déposa son dos contre un des murs froids du couloir. La sonnerie de reprise avait déjà sonnée et, pour être totalement honnête, l'idée de retourner en cours l'angoissait plus qu'autre chose. Sa main droite se posa lentement dans ses cheveux et il ébouriffa légèrement la tignasse bleuté qu'était la sienne.
Pas moyen, pensa-t-il alors qu'il se redressa quelque peu pour prendre la route vers le second étage.

Ce qu'il comptait faire? Sécher, bien évidement! Mais, il se rappela... Le cours qu'il était supposé avoir était le cours de Physique-Chimie: la matière qu'il détestait par dessus tout.
Surtout qu'il n'avait plus le droit de pénétrer un laboratoire du lycée à cause d'un seul et unique cours:
pourquoi? Car, la dernière fois, il s'en rappelle encore.
Alors qu'il faisait l'expérience avec le petit groupe d'élève autour de lui, l'expérience avait décidée de n'en faire qu'à sa tête et la réaction des produits n'avait pas tardé. Une légère explosion avait eu lieu, seulement, avec un mélange de produits servant simplement à modifier une couleur... comment était-ce possible?

D'un pas nonchalant, il se rapprocha des escaliers menant au second étage, puis, vers celui menant au toit, espérant que l'accès à celui-ci soit libre. Pour son plus grand plaisir (et soulagement), il était bel et bien ouvert. Encore heureux! Hors de question de se mélanger à ces animaux de cirque -ou même de s'asseoir avec- qu'étaient les élèves se trouvant en Permanence.
Un froncement de sourcils se dessina progressivement peu à peu que les souvenirs de sa première Permanence remontaient. Il secoua la tête, essayant de se retirer ces pensés horrible du crâne!
Une fois en haut des escaliers, le jeune américain déposa sa main sur la poignée et l'abaissa légèrement, ouvrant de cette façon la porte en métal.

La première chose à entrer dans son champ de vision était une boîte en plastique blanche, ornée d'une étiquette aux écritures noires. Il ramassa le flacon et le posta devant lui. « Clonazépam ».
Humm... Il ne prit pas la peine de lire les autres inscriptions, connaissant déjà les agissements de ce médoc's grâce à son voisin de chambre, lorsqu'il était encore dans l'établissement Vermont Clair, l’hôpital psychiatrie dans lequel il a passé 4 ans de sa vie.
Il releva ensuite son visage pour inspecter le lieu. Une veste et un sac, étant étalés sur le sol, ainsi qu'une jeune fille, un casque aux oreilles.
Il s'avança vers elle, une main dans sa poche de veste et l'autre, tenant le flacon de plastique. Et sans se soucier de s'avoir si la jeune fille l'entendait ou non, il prononça distinctement.

-'' C'est à toi?''

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Qui osé me déranger dans ma danse ? Qui était assez stupide pour subir ma colère ? Ce mec, qui me tendait le flacon de médoc que je détestais par dessus tout. Il pouvait pas lire sur l'étiquette à qui il appartenait ? Mikami c'est quand même un prénom qui sonne féminin non ? Et puis ouvre les yeux ! On est que tous les deux sur ce toit, à qui voulais-tu qu'il appartienne ?

D'un regard froid et sans émotion je le dévisagea pendant une longue minute, enregistrant dans ma mémoire son visage, l'obscur noirceur de ses cheveux virant vers le bleu du fin fond des mers. Mes yeux couleur terre s'ancrèrent dans les siens, d'un bleu que je ne pouvais définir, serait-ce un bleu glace ? Ou un bleu marine ? Aucune idée, mais ils étaient ......envoûtant ? Ses traits de visages, sa mâchoire ainsi que l'arête de son nez, tout étaient enregistrés à présent.

D'un pas lent j'effleura sa main, prenant le flacon et, sans détacher mon regard du sien, le laissa tomber par terre, la musique résonnant en fond sur cet espace goudronné n'appartenant qu'aux âmes tourmentées. Mon visage ne reflétait, peut-être rien, mais ma voix me trahis, et c'est avec une pointe d'hostilité que je lui dis sans le vouloir :

"-Non il est au pape ducon. Qu'est ce que tu veux ?

Je lui tourna le dos, prête à partir vers la rambarde sans même attendre de réponse. Il fallait que je me calme. Ce mec n'avait rien fais en plus pour que je lui parle comme ça le pauvre. Non, enfaite c'était de sa faute, il avait qu'a pas me déranger, c'est tout. Je passa nerveusement une mains dans mes cheveux, faudra que je change de couleur. Vert.... Ouai le vert. Certains pense que ça porte malheur, eh bien on verra.

Je m'alluma une cigarette, qui me réchauffais doucement de l'intérieur, mais qui laissait toujours le froid gagner mes mains. Je reçu soudainement un appel et sans même voir qui c'était, je décrocha.

-Qu'est ce que vous voulez ?

-C'est Will, Mika, où es-tu ? Lucile n'arrête pas de t'envoyer des messages ! Alors qu'est ce qu'il s'est passé là-bas ?

-À ton avis ? Comme d'habitude. Je ne vois pas pourquoi je dois aller tous les mois chez ce psy, je peux m'en sortir seule, il ne fait que m'énerver d'avantage.

-Ahah... Ma ptite Mika, c'est la dure loi d'aujourd'hui. Tu ne peux pas y échapper.

-Je n'ai pas besoin de ça, pas en ce moment.

-Oui je sais, j'ai lus le journal, tu n'a pas à t'inquiéter, ils ne le laisseront pas sortir en conditionnel.

-Tu ne le connais pas, il va y arriver, je le sais.

-Ne soit pas pessimiste ! Qu'est ce que je t'ai déjà dit sur les pessimistes ?

-Que tout ce qu'ils disaient allé finir par se produire car ils n'ont pas espoir, et bla-bla-bla.... Je connais tous ça Will, ça devient ennuyant de redire toujours ça à chaque fois .

-Fais ce que je te dis et tous se passera bien d'accord ? Tu passes au salon maintenant ?

-Non je.... Je vais rester encore un peu ici. Dit à Lucile que je vais bien.

Je souffla bruyamment. Tout aller bien en ce moment, une douce routine s'était installée, et qui n'était pas déplaisante. Jusqu'à ce que je lise le journal d'il y a deux jours. Mes ongles frappèrent en rythme la rambarde, lentement, puis de plus en plus vite, sans que je ne décide quelque chose. Un petit tic que j'avais lorsque je réfléchissait. Je me demandais si le gars de toute à l'heure était toujours là, pas que ça m'intéressais, mais je voulais être seule, pour trouver une solution.

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