[Abandonné][cantine]Scandale à bâbord, rouquine à tribord. [PV Shizume]
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Sujet: [Abandonné][cantine]Scandale à bâbord, rouquine à tribord. [PV Shizume] Dim 9 Nov - 2:07
« Scandale à bâbord, rouquine à tribord. »
L'automne était bel et bien là, et je le trouvais ma foi plus mordant en France qu'au Japon. Les choses étaient différentes ici, je n'avais eu que peu le loisir de visiter, mais quelque chose m'avait frappée : on conduisait à droite, ici. C'était quelque chose de banal, de réglementaire même. Chez moi, c'était bien différent. Certaines voitures étrangères avait parfois le volant à gauche comme ici, mais c'était les plus fortunés, les m'as-tu-vu du monde des adultes. J'avais prit quelques photos de paysages que j'avais croisés, notés quelques petites choses. J'avais beau avoir choisi une option LV3 français dans mon ancien collège et lycée, je n'avais appris que la langue, et trop peu sur la culture de ce pays, qui pourtant me fascinait énormément.
J'étais arrivée en plein milieu de la matinée au lycée, déposant mes valises dans ma chambre après être passée au secrétariat, alors que tous les autres élèves étaient en cours. Apparemment, ma réputation -mon dossier scolaire surtout- m'avait devancée, car la secrétaire m'avait regardée d'un air méfiant, comme si elle attendait le moment où j'allais lui cracher à la figure. Ce moment n'était jamais arrivé, puisque je préférais ne pas me faire remarquer dés le premier jour. L'important pour diriger un royaume sans risquer de mutinerie, c'est de savoir à qui on a affaire.
Après avoir rapidement rangé mes affaires, je pris le temps d'ouvrir mon ordinateur portable pour le connecter au réseau wifi de l'établissement, et me créer un nouveau compte sur le réseau social du fameux F blanc sur fond bleu. Bientôt, les demandes d'amis afflueraient, je n'en doutais point.
La sonnerie retentit alors, et je me levais, pour me diriger vers le self dont j'avais retenu l'emplacement grâce au plan -vive la mémoire visuelle moi je vous le dis !- que l'on m'avait refilé. Ce fut donc un jeu d'enfant de parvenir jusque dans la file qui était déjà immense. Tout le monde se bousculait, et moi je soupirais. Quelle bande de morfales ! Je finis quand même par rentrer, prendre un plateau et y déposer mes plats, et puis je pars à la recherche d'une table. La plupart sont occupées, mais j'en repère tout de même une libre. Je me dirige alors vers cette table et, au même moment que moi, une blondasse y dépose son plateau, et m'adresse un regard venimeux.
- Eh, meuf, bouge. C'est moi, là. - Je n'crois pas, non. Donc tu vas gentiment dégager de là, sinon tu vas apprendre ce qu'il en coûte de me contrarier. - Eh les filles, lança-t-elle pour faire la maline auprès de ses amies. La nouvelle elle croit m'impressionner. Mais, meuf, c'est pas ton territoire ici, t'es pas chez toi. J'te pourris en trente secondes si je veux, j'ai tellement d'influence ici que j'peux faire de ton année un enfer si j'en ai envie.
J'éclatais de rire. Shizume n'avait donc pas encore achevée cette pétasse ? Quoique, pour qu'elle ai à se justifier de cette façon, la rousse devait déjà lui en avoir fait de belles. Je lançais d'ailleurs un coup d'oeil alentours, tentant de distinguer une chevelure de feu, en vain. Où était-elle ?
- Oh, tu m'écoutes ? - Hein ? Pardon, mais tu es tellement inintéressante... - Tu sais à qui tu parles ?
Elle avait contourné la table pour venir juste en face de moi, l'air menaçant. Elle aurait à peine fait peur à un gamin de trois piges. J'haussais un sourcil, alors qu'elle levait le poing. Je remarquais son tremblement, et mon air ennuyé se mua en un sourire des plus adorables.
- Tu ne sais pas non plus à qui tu t'adresses. T'es qu'une petite branleuse de bas étage, tu fais pas le poids blondasse. Tu lèves le poing mais tu n'oseras pas me frapper, tu utilises de grands mots et tu menaces mais tu ne sais faire que ça. Tes mots sont vides, t'es vide. Y'a que tes seins qui doivent être remplis, de botox. - D'où... D'où tu me parles comme ça ? Tu veux vraiment que j'te pourrisse ! - T'es pitoyable. Regarde autour de toi, tu es le centre d'attention parce que tu te fais mettre plus bas que terre par la "nouvelle" que tu méprises tant. C'est triste, hein ? Mais la roue tourne, bichette. Cède le trône, où Shizume et moi te le prendrons de force.
A l'énonciation de ce nom, j'entendis des petits murmures s'élever tout autour de nous. Ils connaissaient Shizume. Mon coeur loupa un battement, et je la cherchais à nouveau du regard, espérant la voir apparaître pour m'aider à détruire cette blondasse en face de moi.
- T'es rien d'autre qu'une sale gosse arrogante ! - Et toi t'es quoi ? Une pétasse bourrée de fric, la parfaite fifille à papa. J'suis sûre que t'as un père influent et que ça t'a bien aidée pour te faire bien voir ici, t'as tous les mecs à tes pieds, t'es entourée d'une clique de pimbêches toutes plus idiotes les unes que les autres mais t'aimes ça parce que tu te sens aimée alors que... t'es rien. Strictement rien.
Elle baissa le poing, déglutit, et recula d'un demi pas. Je su que j'avais gagné. Trop facile.
- Vire de là. T'as pas le profil d'une reine. Je viens de te briser en quelques secondes, et tu ne m'as pas atteinte une seule fois. Pour régner sur un lycée, faut être forte. Et toi, t'es faible. Alors dégage, et que je n'te revois plus.
Elle ouvrit la bouche pour parler, mais, partout, elle entendit des ricanements et des paroles blessantes qui la firent fuir, entourée de toute sa clique de pétasses qui tentaient de la "réconforter" alors qu'elles auraient volontiers rit elles aussi si elles n'avaient pas encore craint l'influence de leur cheftaine qui venait pourtant d'être rétrogradée au stade le plus humiliant qui soit. Je m'installais alors, tandis que les commentaires allaient bon train à côté. On me lançait des coups d'oeil, curieux et craintifs, et je m'en réjouissais. Je venais de faire une entrée fracassante.
Soudain, j'entendis une phrase qui me figea sur place.
- Vos gueules, y'a Shizume !
Je me figeais, manquant m'étouffer avec mon riz cantonnais. Je tournais la tête vers l'endroit que montrait le garçon, et mon sang se glaça dans mes veines.
Sujet: Re: [Abandonné][cantine]Scandale à bâbord, rouquine à tribord. [PV Shizume] Dim 9 Nov - 12:14
Himeka & Shizume
Ah la français, en faite c’était pas aussi bien que ce que Shizume se l’était imaginer. En même temps quand on a un prof de français sexy en diable qui nous dit que du bien de la France et des français on ne peut que se faire des films. Et peut-être que si Shizume s’était tapé son prof de français quand elle était au japon, elle n’en serait peut-être pas là, vue que Damon était tout sauf discret normal qu’ils s’était fait chopper. Enfin elle n’était pas si mal ici, loin de sa mère et de ses dindes qui commençaient doucement a la saouler. La seule qui lui manquait au Japon c’était sa meilleure amie, Himeka. Il faut dire qu’elle s’en était un peu voulut de l’avoir laissé dans la merde au lycée, certain abruti avait surement tentait de faire quelque rébellion, mais elle faisait confiance a sa pouliche, elle l’avait assez bien formé elle saurait remettre tout le monde a sa place. Elle était encore allonger sur son lit quand elle s’était mise a penser a ça. Oui d’accord elle avait court dans trois minutes mais vous savez Shime n’aimait pas être ponctuel. Elle arriva comme d’habitude en retard en cours, mais les profs ne dirent rien. Il faut dire que même si elle était en retard et mettait souvent un peu le bazar en cours, elle avait des notes irréprochables donc les profs ne disaient plus rien. Elle était là depuis un mois et demi déjà et elle avait sut s’imposer tellement facilement que s’en était presque pas amusant. Oui elle était déjà reine et a part une pauvre blondasse qui essayait encore de faire la loi malgré les multiple humiliation de Shizume, elle n’avait plus d’opposition. Et au contraire elle avait déjà pas mal de partissent. Mais contrairement au Japon elle n’avait pas formé de bande de dindes, elle avait préféré jouer la carte de l’inaccessible. Donc on la voyait souvent seule ou avec une personne deux au grand maximum. Et souvent des garçons. Elle n’avait encore ouvert es cuisses a personne ici, mais les mecs qui se plier a tout ses désire n’attendait que cela. Et donc c’était amusant de les voir se plier en quatre pour avoir un jour cette chance.
Après les cours alors que normalement elle était la première a manger au self, un prof la retint pour la félicité de sa dernière note qui était excellente. Tu parle c’était juste un vieux pervers qui avait eu vent de son histoire avec son prof et qui maintenant voulait ce la faire. Shizume l’écouta donc d’une oreille peut attentive tout en regardant dehors en pensant que si elle ne manger pas un peu maintenant son estomac se digérerait tout seul. Elle fini par remercier poliment le prof et sortir sans même lui demander la permission. Elle en avait marre maintenant elle avait faim et si elle ne mangeait pas maintenant elle pourrait devenir très méchante. Heureusement alors qu’elle sortie de la salle ses deux « gardes autoproclamé » l’attendaient pour l’accompagner et lui porter aussi son plateau. Elle les remercia d’un baiser sur la joue et ils allaient dans la file. Elle soupira et doubla tout le monde devant elle non mais faut pas déconner elle n’allait quand même pas faire la queue aussi longtemps. Elle ignora totalement la gamine qui se permit de sortir un « non mais faut pas se gêner surtout » a son passage. L’ignorance est la meilleure des méprises non ? Elle se fit un plateau très léger comme d’hab faut dire que Shime aimait manger mais ne le faisait qu’a petite dose. Quand elle entra dans la grande pièce du self là où toutes les tables étaient réunies tout le monde se la ferma. Oh ce qu’elle avait bien éduqué son peuple elle s’en félicita mentalement. Elle ne vit pas tout de suite que sa meilleure amie était là. Elle vit tout de suite par contre la blondasse qui essayait de s’opposer a elle. Et elle était en train de pleuré en plus. Shizume roula des yeux en passant vers elle « Dit moi mocheté, j’t’avais pas déjà dit que j’voulais pas te voir pendant les heures du repas ? Parce que ta laideur me donne la nausée et me coupe l’appétit et si tu pleure c’est encore pire. Aller dégage ! » Elle fut ravis de voir la blondasse déguerpir pleurant de plus belle abandonnant son plateau. Elle ne savait pas qui l’avait déjà fait pleurer mais elle le féliciterait si elle le croisait. Et là un de ses gars lui chuchota a l’oreille que quelqu’un s’était installé a SA table. Elle soupira, encore une a qui elle devait expliquer la vie. Elle s’approcha de sa table en commençant déjà a dire tout fort. « Tu dois être nouvelle et personne ta expliquer que » elle s’arrêta net en reconnaissant Himeka. Elle cligna des yeux un instant. Tout le monde la regarda surpris. Avant qu’elle ne lâche un « Putin de merde Himeka sans déconner c’est toi ?! » Et là les murmures fusèrent dans tout les sens. Shizume s’approcha de la bleu et l’enlaça même si la bleu était assise. Quand elle la lâcha elle avait un grand sourire sur les lévres « C’est bon les gars poser mon plateau là et aller manger. C’est ma meilleure amie ! » Elle regarda à nouveau Himeka sans pour autant s’asseoir « Tu est… Là depuis quand, en faite pourquoi tu es là Hime ? » Si il y avait bien une chose a laquelle elle ne s’attendait pas, c’était bien de voir sa meilleure amie ici.
Sujet: Re: [Abandonné][cantine]Scandale à bâbord, rouquine à tribord. [PV Shizume] Dim 9 Nov - 14:33
« Scandale à bâbord, rouquine à tribord. »
La blondasse en prit à nouveau cher pour son grade, et s'enfuit du réfectoire sans même prendre le temps de manger quoique ce soit, abandonnant son plateau là pour s'en aller pleurer dans son coin après s'être faite à nouveau descendre par la rousse. La rousse. Ma rousse.
Je la vis s'approcher, et mon coeur battait au rythme de ses pas. Sa voix résonna, hautaine, comme toujours, et se stoppa d'un coup, résonnant dans l'air pendant une fraction de seconde. Tout le monde nous regardait, comme si nous étions l'attraction principale du réfectoire -ce qui était plus ou moins le cas, d'ailleurs. Je sentis les larmes me monter aux yeux, alors qu'elle me prenait dans ses bras. Je la serrais contre moi, réalisant à cet instant que j'avais réussi, j'étais auprès d'elle. Un mois et demi d'absence, de distance, sans aucun contact, et aujourd'hui nous nous retrouvions. Je du me mordre la lèvre pour ne pas pleurer, alors qu'elle me lâchait. J'avais peur de la voir m'échapper à nouveau, mais elle se tenait toujours là, devant moi.
- Oui... C'est moi, sans déconner. Ma Shime.
Les murmures fusaient, et j'en attrapais quelques uns au vol. Himeka ? La nouvelle ? ou Celle qu'on a renvoyé de Chiba ? mais encore C'est pas elle qui a menacer de mort un prof ? Oui, ma réputation m'avait largement dépassée. Je fis glisser mon regard sur la populace, et, chacun leur tour, ils baissaient les yeux sur leurs assiettes. Ils suivaient toujours la scène, mais de façon plus discrète.
Je regardais alors ma meilleure amie, qui venait de congédier ses esclaves personnels -sûrement des mecs aux bourses pleines qui cherchaient de quoi se vider dans une bombasse de première classe- et me levais pour la reprendre dans mes bras, cherchant à me convaincre que tout ceci était bien réel -qu'elle était bien là, face à moi.
- Je suis arrivée y'a même pas deux heures. J'me suis faite virer. Ils sont tenaces là-bas, je leur ai fait vivre un enfer, j'ai même monté une rébellion des élèves contre les adultes, ils ont mit du temps avant de me renvoyer !
J'affichais un grand sourire, fière de mon coup. Il fallait être vraiment pas bien dans sa tête pour chercher à tout prix à se faire renvoyer, quitte à manipuler ensuite ses propres parents pour les faire me punir de la façon dont je l'avais décidé, en m'envoyant à Lumen. Mais, la fin justifiait les moyens.
- Allez. Viens manger, j'te raconte tout.
Je me rasseyais, et commençait à manger mon entrée tout en racontant comment j'en étais arrivée là. La première nuit que j'avais passé à pleurer et réfléchir à mon plan, puis l'amoncellement de conneries en tout genre pour pousser les professeurs à bout. Mon insolence, mes provocations, mes menaces. Puis le conseil de discipline, et la dispute avec mes parents qui avait permis que je puisse leur faire croire que m'envoyer ici serait la pire des choses qu'il puisse m'arriver, ce qui n'était absolument pas le cas. Et puis mon arrivée, la méfiance de la secrétaire, les rumeurs sur moi.
- Je suis célèbre avant même d'avoir fait quoique ce soit ! clamais-je en riant. Et au fait, va vraiment falloir la casser l'autre blondasse, elle me les brise sévère. J'te propose qu'on s'occupe d'elle après manger ? T'as déjà bien établi ton règne à ce que j'vois, mais va falloir de nouveau partager la couronne ma belle.
Je lui adressais un clin d'oeil, amusée. Je retrouvais mon naturel, j'étais à nouveau moi-même, à nouveau heureuse. Elle était là, et, ensemble, nous allions régner sur le lycée, comme nous l'avions fait au Japon.
Sujet: Re: [Abandonné][cantine]Scandale à bâbord, rouquine à tribord. [PV Shizume] Mer 26 Nov - 17:36
Himeka & Shizume
Elle était complètement abasourdie, Himeka ici, en chair et en os. Ce qu’elle faisait là ? Shizume n’en avait pas la moindre idée. Enfin les retrouvailles attiraient l’attention, enfin c’était déjà une habitude pour les deux pestes d’attirer l’attention au japon, alors elles allaient devoir aussi la prendre ici en France. Elle fronça les sourcils quand la bleu lui expliqua qu’elle avait monté une rebellions des élèves pour se faire virer. Shizume n’était pas très contente, elle lui avait confié le lycée et voila ce qu’elle en faisait. Himeka la décevait. Elle s’installa en face de son amie qui se mit a lui raconteur tout. Elle se décida enfin a quitter son silence qui devait surement faire un peu peur a Himeka. «Non mais t’es malade ou quoi Himeka ?!» Elle n’avait même pas commencer a manger alors qu’Himeka elle l’avait fait. Elle soupira «Pourquoi ta fait ça ? Putin mais j’t’ai confié notre lycée et toi tu fou tout en l’air ! T’es conne ou quoi ? » Son regard glacée était poser sur Himeka. Elle savait que c’était le genre de regard qui soumettait la bleu, elle savait que même si maintenant elles étaient amie, Himeka la craignait un peu encore et que ce regard dur et froid lui glaçait le sang dans les veines. Elle savait que de toute façon tout le monde avait peur que Shizume se mettait en colère car personne ne l’avait jamais réellement vue en colère. « Pour qui tu me prend ? Bien sur que j’ai déjà établie mon régne. Mais non, on n’ira pas casser cette merdeuse. Elle en vaut absolument pas la peine, elle est n’y amusante ni intéressante. Ce n’est qu’une pauvre fille qui croit qu’elle est une leadeur alors que c’est tout l’inverse, c’est le mouton de ce lycée. J’ai cru aussi que ce serait amusant de l’humilier régulièrement, mais non… c’est trop lassant. Pour évité que tu t’ennuie vite toi aussi trouve une autres cible. » Elle avait évacué sa colère en parlant un peu. Elle toussa légèrement dans sa serviette qu’elle cacha ensuite pour pas qu’on voit la petite tache de sang qu’elle avait fait dedans, et surtout pas Hime qui allait directement s’inquiété comme d’habitude. « Mais bien sûr qu’on va partager la couronne. C’est impossible que je règne seule si tu est ici avec moi. » Elle souri a la bleu et commença enfin a manger, maintenant qu’elle était redevenue parfaitement calme.